Chrome Extension
WeChat Mini Program
Use on ChatGLM

Ipilimumab plus nivolumab chez des patients atteints d’un mélanome métastatique et prétraités par une immunothérapie en monothérapie

N. Rouquier, L. Trottein,C. Vinson, S. Herioux,S. Perriat,J.M. Canonge,F. Puisset

Le Pharmacien Clinicien(2024)

Cited 0|Views1
No score
Abstract
Contexte Les anti-PD1 sont largement utilisés en monothérapie dans le traitement des mélanomes métastatiques. En revanche, après progression sous anti-PD1, il n’existe pas de standard en 2e ligne. L’adjonction de l’ipilimumab (un anti-CTLA4) au nivolumab (ipi-nivo) a démontré une supériorité d’efficacité par rapport à une monothérapie en 1re ligne, ce qui laisse penser que l’association pourrait être efficace même après un premier traitement par immunothérapie (immuno). Objectifs Nous avons voulu évaluer l’efficacité et la tolérance de l’association Ipi-Nivo chez des patients atteints d’un mélanome métastatique ayant reçu une immuno en monothérapie. Méthode Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique rétrospective. Les patients inclus étaient traités pour un mélanome métastatique par ipi-nivo en 2e ou 3e ligne entre octobre 2016 et juillet 2023 et devaient avoir déjà reçu une immuno en 1re ou 2e ligne. Le critère d’efficacité était la survie sans progression (PFS), avec un focus sur l’effet du caractère réfractaire à l’immuno préalable (défini par une progression dans les 3 mois suivant l’initiation), et a été évalué sur la PFS de l’association Ipi-Nivo. Le critère de toxicité (tox) était le taux et le délai d’apparition de toute toxicité cliniquement pertinente (tox entraînant une diminution de dose, un arrêt temporaire ou définitif du traitement). L’influence d’une tox durant l’immuno précédente sur la toxicité de l’ipi-nivo a été évaluée. Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel R (v 4.2.3). Résultats Un total de 25 patients traités par ipi-nivo ont été retrouvés dont 21 en 2e (n=13) ou 3e ligne (n=8). Sept patients étaient réfractaires à l’immuno précédente qui était du pembrolizumab (n=12), du nivolumab (n=9) ou de l’ipilimumab (n=1).La durée moyenne du suivi était de 16,5 mois. La durée médiane de PFS était respectivement de 6,4 mois [IC95 % : 4,4–NA], 5,6 [4,4–NA] et 12,7 mois [3,5–NA] chez l’ensemble des patients, les réfractaires et les non réfractaires.En analyse multivariée, une tendance à une diminution de la PFS était retrouvée pour les patients avec présence de métastases cérébrales et associé au caractère réfractaire.Quinze patients (71,4 %) ont présenté une tox avec un délai médian d’apparition de 2,83 mois [1,97–NA]. Un antécédent de tox n’était pas associé à une augmentation de l’incidence mais avec une tendance à un délai d’apparition plus court de tox sous ipi-nivo (HR=1,78 [0,62–5,02], p=0,3). Discussion/Conclusion Nos résultats sont conformes aux données de la littérature. Même si on observe une PFS plus courte chez les patients réfractaires, la PFS sous ipi-nivo reste plus importante que sous immuno seule. Avec l’absence de signal de toxicité supplémentaire, ipi-nivo semble une option à explorer chez les patients ayant déjà reçu une immuno, sous réserve d’un monitoring de la toxicité. Une étude de pratique courante de plus grande ampleur est nécessaire pour confirmer nos résultats.
More
Translated text
Key words
Association médicamenteuse,Immunothérapie,Mélanome
AI Read Science
Must-Reading Tree
Example
Generate MRT to find the research sequence of this paper
Chat Paper
Summary is being generated by the instructions you defined