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Évaluation d'un nouveau panel syndromique (STI, Vivalytic BOSCH®) dans le diagnostic des IST

Médecine et Maladies Infectieuses Formation(2024)

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Abstract
Introduction Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) représentent un problème majeur de Santé Publique. De nouveaux outils diagnostiques permettent la détection simultanée des micro-organismes les plus fréquemment impliqués. L'objectif de notre travail était d'évaluer le panel « Sexually Transmitted Infections » (STI), PCR syndromique développée sur l'automate Vivalytic (Bosch®). Il s'agit d'une méthode au coup par coup permettant la détection qualitative par microarray en 2h20 de 10 pathogènes responsables d'IST : Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma genitalium, Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum, Haemophilus ducreyi, Treponema pallidum, HSV-1, HSV-2 et Trichomonas vaginalis. Matériels et méthodes Une étude prospective monocentrique non interventionnelle a été menée entre septembre et décembre 2023. Tous les prélèvements urogénitaux arrivant au laboratoire dans un contexte de dépistage ou de diagnostic d'IST étaient inclus. Les méthodes de comparaison choisies étaient celles utilisées en routine dans le laboratoire : la technique de PCR CT/NG sur Cobas 4800 (Roche®) pour la détection de C. trachomatis / N. gonorrhoeae et le kit BioGX Mycoplasma-Ureaplasma-OSR (BioGX®) sur automate BD Max (Becton Dickinson®) pour les mycoplasmes urogénitaux. Les échantillons étaient ensuite analysés avec le panel STI sur l'automate Vivalytic (Bosch®). Résultats Nous avons inclus 251 échantillons (132 échantillons urinaires et 119 prélèvements vaginaux). Pour N. gonorrhoeae, 29 étaient positifs avec la méthode Vivalytic et avec la technique Cobas (sensibilité 100%). Pour C. trachomatis, Vivalytic a permis de détecter 97 échantillons positifs parmi les 108 positifs avec la technique Cobas (sensibilité 89,8%) ; parmi les 11 échantillons négatifs en Vivalytic et positifs en Cobas, 5 étaient positifs pour au moins un autre pathogène. Concernant les mycoplasmes urogénitaux, la technique Vivalytic a détecté 10 M. genitalium parmi les 15 échantillons positifs avec la technique BD Max (sensibilité 66,7%), 44 M. hominis parmi les 65 échantillons positifs avec BD Max (sensibilité 67,7%), 43 U. urealyticum parmi les 52 échantillons positifs avec BD Max (sensibilité 82,7%). Parmi les 35 échantillons négatifs en Vivalytic, 29 étaient positifs pour au moins un autre pathogène. La spécificité du test Vivalytic était de 99% pour U. urealyticum, et 100% pour les 4 autres bactéries évaluées. Conclusion Le système Vivalytic est une méthode simple, ne nécessitant pas de compétences particulières en biologie moléculaire, utilisable au coup par coup et permettant la détection simultanée d'un large panel de microorganismes responsables d'IST. Comme tous les panels syndromiques, il reste nécessaire d'inclure ce test dans un contexte clinique précis, en particulier concernant les mycoplasmes urogénitaux dont la détection ne signe pas systématiquement une infection. De plus, comme toutes PCR multiplex, cette technique peut être mise en défaut lorsqu'il y a plusieurs microorganismes présents dans l'échantillon. D'autres études restent nécessaires pour évaluer ses performances sur les autres pathogènes du panel, moins fréquents. Ce test a toute sa place comme point-of-care test pour permettre un diagnostic rapide et exhaustif en cas de suspicion d'IST.Aucun lien d'intérêt
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