Relation entre le stress professionnel et le travail de nuit chez les travailleurs de la région de Sousse

Asma Chouchane, Imène Kanoun,Asma Gaddour,Asma Aloui,Imène Kacem, Marwa Bouhoula, Khaoula Haj Mabrouk, Bochra Zendah, Habiba Thabet, Sana Mhamdi,Jihene Maatoug, Rim Ghammem, Chaima Harrathi,Maher Maoua,Houda Kalboussi,Aicha Brahem,Mounira Hajjaji, Rim Youssef, Ahmed M’halla,Souheil Chatti

Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement(2024)

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Abstract
Introduction Parmi l’ensemble des risques psychosociaux au travail le stress apparaît le plus important. Ce fléau devient une réalité inquiétante dans le monde du travail. De même le travail posté et le travail de nuit concernent chaque année de plus en plus de travailleurs et les exposent à un risque accru de certaines pathologies. Objectif du travail Étudier la relation entre le travail de nuit et le stress professionnel (SP) en milieu de travail. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale comparative menée, sur une période de 3ans, de mars 2017 à mars 2020, auprès des travailleurs actifs exerçant dans des entreprises adhérentes aux groupements de médecine de travail du gouvernorat de Sousse et répartis en deux groupes selon l’organisation de leur travail : travail de jour versus travail de nuit. Le recueil des données sociodémographiques et professionnelles s’est basé sur un questionnaire anonyme préétabli. Afin d’évaluer l’état de stress on a utilisé le questionnaire de KARAZEK. Résultats Au total, 1864 salariés ont été colligés dans notre étude. Les travailleurs au poste de nuit représentaient 24,3 % de l’ensemble de la population d’étude. L’évaluation du SP par le questionnaire de KARAZEK chez la population d’étude a révélé un job strain chez 21,4 % des salariés. Le travail de nuit était plus fréquent parmi les participants qui présentaient une forte demande psychologique par rapport à ceux qui avaient une faible demande psychologique sans différence statistiquement significative (p=0,5). Les travailleurs de nuit étaient plus fréquents parmi les participants ayant une faible latitude décisionnelle (25,6 %) par rapport à ceux ayant une latitude décisionnelle élevée (22,8 %) sans différence statistiquement significative (p=0,15). Le taux des travailleurs de nuit était plus fréquent parmi les sujets stressés (26,6 %) par rapport aux sujets non stressés (23,7 %) sans différence statistiquement significative (p=0,22). Conclusion Le travail en horaires atypiques est lié à un risque élevé de stress et plusieurs problèmes de santé. Dans notre étude le travail de nuit était corrélé à une forte demande psychologique et une faible latitude décisionnelle. Ainsi il faudra mettre l’accent sur la nécessité d’améliorer les conditions environnementales et organisationnelles du milieu de travail pour préserver l’état de santé de cette catégorie de travailleurs.
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Stress chronique,Travail de nuit,Santé mentale,Travail
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