L’organisation au travail comme facteur de violence aux services d’urgence : enquête sur terrain

Asma Koubaa, Nihel Khouja,Saloua Ismail, Emna Baraketi, Ines Aissa, Jihene Hsinet, Aida Benzarti

Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement(2024)

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摘要
Introduction La violence externe aux services d’urgences, risque professionnel récurrent chez le personnel de santé (PS), est multifactorielle. Les objectifs de cette étude étaient d’identifier les facteurs organisationnels de la violence exercée sur le PS des urgences et de proposer des mesures préventives contre ces facteurs. Méthodes Étude descriptive transversale et multicentrique incluant le PS de 13 services hospitalo-universitaires d’urgences dans la région du Grand Tunis. Elle s’est basée sur un questionnaire anonyme auto-administrable et assisté par un même enquêteur. Résultats La population d’étude était faite de 480 PS affectés à temps plein aux urgences, ayant une prédominance féminine (64,6 %) et une médiane d’âge de 29ans. Il s’agissait principalement de médecins en formation (44,4 %) et de techniciens de santé (35,3 %). Ils avaient subi ou assisté au moins à un acte de violence aux urgences dans 89,2 % des cas. Des nombreux facteurs organisationnels ont été considéré comme déclencheur des agressions vécu par le PS (n=448) tels que l’encombrement des urgences (52,2 %), le retard de prise en charge spécialisée (23 %), l’insuffisance des équipements matériels (19,8 %), le manque d’effectif du personnel de sécurité (32,4 %) et du personnel soignant (29,5 %) ainsi qu’une mauvaise distribution des locaux (8,7 %). La difficulté à naviguer la procédure administrative était par ailleurs rapportée par 19,9 % des cas.Pour pallier au problème de violences externes, le PS interrogés ont proposés des solutions organisationnelles dominées par le renforcement les mesures de sécurité (59,4 %), le tri des malades selon la gravité (44,4 %), l’aménagement des locaux (42,9), l’augmentation du nombre de PS disponibles (39,7 %), la facilitation des mesures administratives (26,8 %) et la réservation d’un quota de lit dans les différents services d’hospitalisation pour recevoir les patients des urgences (20,5 %). Conclusions Au sein de la multitude des facteurs organisationnels, environnementaux et individuels de la violence au travail, il est à noter que les facteurs de risque organisationnels présentent une applicabilité plus aisée en vue de modérer l’incidence des agressions contre le personnel des urgences.
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关键词
Urgences,Violences,Facteur de risque
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