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Étude des particularités de l’artérite à cellules géantes selon le genre dans une cohorte de 126 cas

La Revue de Médecine Interne(2023)

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摘要
L’artérite à cellules géantes (ACG) est une panartérite intéressant les vaisseaux de gros calibre touchant deux fois plus fréquemment les femmes. Le but de notre travail était de dégager les caractéristiques cliniques, biologiques et anatomopathologiques de l’ACG chez les femmes en les comparants avec celles des hommes. Étude rétrospective-descriptive portant sur 126 cas de maladie de Horton répondant aux critères diagnostiques établis par le collège américain de rhumatologie (ACR), colligés dans un service de médecine interne sur une durée de 20 ans. Les données cliniques et paracliniques ont été recueillies à partir des observations médicales, et traitées par SPSS V22. Pour la comparaison des variables qualitatives, nous avons utilisé le test Chi2 de Pearson, corrigé par le test exact de Fisher. Pour la comparaison des variables quantitatives, nous avons utilisé les tests t de Student. La différence est considérée significative si p ≤ 0,05. Il s’agissait de 64 hommes et 62 femmes (sex-ratio H/F = 1,03). L’âge médian des patientes étaient 70 ans [55–85] (vs 74 ans [52–88] pour les sujets masculins). Le délai de diagnostic médian était de 2 mois [0–156] chez les femmes et de 2mois [0,2–24] chez les hommes (p = 0,48). Les sujets de sexe féminin étaient significativement moins tabagiques que les hommes (1,7 % vs 69,5 %, p < 0,001). Les céphalées étaient plus fréquentes chez les femmes (100 % vs 92,1 % ; p = 0,058). Les autres manifestations cliniques typiques étaient moins fréquentes que chez les hommes sans différence significative : 55,9 % avaient une claudication intermittente de la mâchoire (vs 62,5 %, p = 0,45), 38,3 % avaient des manifestations ophtalmologiques (vs 45,1 %, p = 0,44), 37,9 % avaient une pseudopolyarthrite rhizomélique (vs 44,4 %, p = 0,46), 44,3 % avaient une altération de l’état général (vs 46,9 %, p = 0,76) et 26,2 % avaient une fièvre (vs 39,7 % ; p = 0,11). Parmi les femmes, 71,7 % avaient une diminution ou une abolition d’au moins un pouls temporal (vs 74,6 %, p = 0,71). Deux femmes avaient une aortite (un homme en avait). La vitesse de sédimentation était supérieure à 50 mm à la première heure chez 81,6 % des femmes (vs 81,1 % ; p = 0,94). Une biopsie de l’artère temporale était faite dans 101 cas. Elle était positive chez 54,99 % des femmes (vs 70 % ; p = 0,11). La plupart des patients (98,4 % des cas) ont reçu une corticothérapie par voie générale, associée à de l’Aspirine chez 74,2 % des patientes femmes (vs 90,3 % ; p = 0,019). Un traitement par méthotrexate était instauré chez 21 % des femmes (vs 13,3 % ; p = 0,26). Notre série a retrouvé un sex-ratio proche de 1, contrastant ainsi avec la plupart des études dans la littérature. Ces résultats pourraient être expliqués par l’influence hormonale dans la distribution des sexes dans l’ACG, hypothèse explorée à maintes reprises. L’étude cas-témoins prospective multicentrique GRACG (Groupe de recherche sur l’artérite à cellules géantes) a trouvé que la grossesse avait un rôle protecteur contre l’ACG et la PPR, et ce proportionnellement au nombre de grossesse (un nombre de grossesse ≥ 4 réduit le risque de 50 à 70 %). Plus récemment, une étude suédoise a montré que la ménopause précoce (avant 43 ans) augmentait le risque d’ACG par 3 de façon très significative. Ainsi, il parait que les situations associées à une forte augmentation des taux d’œstrogène ou de progestérone circulant diminuent le risque de façon importante. Une population de femmes multipares et ayant un âge de ménopause tardif aurait donc un risque proche de celui des hommes d’être touchées par une ACG. L’hypothèse que les femmes dans notre cohorte avaient tendance à consulter moins, serait également à considérer. Le GRACG a aussi mis en évidence que le tabagisme, significativement moindre dans notre groupe de femmes, augmentait le risque d’ACG par un facteur 6. Concernant la présentation clinique et les données biologiques et histologiques, nous n’avons pas retrouvé de différences significatives entre les deux groupes. L’ACG est la plus fréquente des vascularites systémiques. Il est important d’étudier ses particularités épidémiologiques et étiopathogéniques, afin d’améliorer son diagnostic et son pronostic.
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