Facteurs de risque d'infections sexuellement transmissibles et utilisation du préservatif en milieu estudiantin en 2022

CA. Attinsounon, A. Akonakpo, T. Adoukonou,CA. Dovonou

Médecine et Maladies Infectieuses Formation(2023)

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Abstract
La non utilisation de préservatif lors des rapports sexuels est considérée comme une pratique sexuelle à risque. Cette étude a pour but d'étudier les comportements sexuels à risque d'infections sexuellement transmissibles et les facteurs associés chez les étudiants en 2022 Il s'est agi d'une étude transversale descriptive à visée analytique dont la collecte s'était déroulée du 06 au 26 juin 2022. Un sondage aléatoire simple a permis de sélectionner cinq entités parmi les neuf du campus. Les données ont été collectées à l'aide d'un auto-questionnaire distribué par voie électronique aux étudiants grâce au serveur KoBoToolbox. La variable dépendante était l'utilisation du préservatif. Celles indépendantes étaient sociodémographiques, culturelles, environnementales, comportementales et celles relatives aux antécédents d'IST. Les données ont été saisies dans KoboCollect. L'analyse des données était faite à l'aide du logiciel Epi-Info version 7.1.3.3. La différence était statistiquement significative pour une valeur de p value inférieure à 0,05. Au total, 420 étudiants ont été enquêtés sur les 2626 étudiants ayant reçu le lien sur les forums WhatsApp de leur promotion, soit un taux de participation de 15,99%. On notait 220 étudiants (52,38%) de sexe masculin et 200 (47,62%) de sexe féminin, soit un sexe ratio de 1,09. L'âge médian était de 22 ans avec des extrêmes de 17 et 35 ans. Les étudiants sexuellement actifs étaient au nombre de 309 (73,57%). L'utilisation du préservatif a été effective chez 99 étudiants (32,04%) lors du dernier rapport sexuel. Soixante-deux étudiants (14,76%) ont déjà expérimenté une IST dont 28 (45,16%) au cours des trois derniers mois. Il s'agissait de 18 cas d'herpès génital (64,29%), de quatre cas de gonorrhée (14,29%), de 2 cas (7,14% chacune) respectivement d'hépatite virale B, de chlamydiose et de condylome acuminé. Un cas de syphilis et un cas de trichomonas ont été enregistrés. Aucun des enquêtés ne connaissait son statut VIH. Les pratiques sexuelles dominantes étaient la pénétration vaginale (285 cas; 92,23%), le Cunnilingus (164 cas; 53,04%), la fellation (154 cas; 49,84%), la pénétration anale (37 cas; 11,97%), l'échangisme ou partouze (27 cas; 8,74%). Il s'agissait d'un partenaire sexuel occasionnel dans 37,22% des cas. On notait 42 étudiantes en situation de travailleuse clandestine de sexe (13,59%). Les facteurs associés à l'utilisation du préservatif étaient le sexe masculin (p=0,002), la pénétration vaginale (p<0,001) et l'absence de refus du partenaire sexuel (p=0,002). Les étudiants enquêtés ont un taux relativement faible d'utilisation du préservatif avec des pratiques sexuelles à risque d'IST dans un contexte de ralentissement des initiatives de prévention de ces maladies en milieu estudiantin. Il s'avère nécessaire de renforcer la sensibilisation de cette cible sur l'importance de l'utilisation du préservatif. Aucun lien d'intérêt
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