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Caractérisation immunitaire des cancers bronchiques à petites cellules

Revue des Maladies Respiratoires Actualités(2023)

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Abstract
Le carcinome bronchique à petites cellules (CPC) est un carcinome neuroendocrine de haut grade, caractérisé par un pronostic très sombre. L’immunothérapie, désormais prescrite en association à la chimiothérapie dans les formes disséminées, fait discuter les rôles pronostique et prédictif de réponse de l’environnement immunitaire. De plus, la validation de l’intérêt de la classification moléculaire récemment proposée et de son association avec l’environnement immunitaire a peu été rapportée dans la littérature. L’objectif de notre étude est de caractériser l’environnement immunitaire des CPC, d’évaluer son association avec des paramètres cliniques et biologiques, notamment la classification moléculaire et de déterminer son rôle pronostique dans une cohorte de patients atteints de CPC. Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective, portant sur les patients opérés d’un CPC à visée curative (n = 26) ou diagnostique (n = 22) à l’hôpital Cochin entre 2008 et 2018. Les données cliniques et histologiques, notamment l’expression de DLL3 et PD-L1, ont été analysées. L’immunohistochimie simplex avec les anticorps anti-ASCL1, NEUROD1 et YAP1 a permis de réaliser la classification moléculaire. Nous avons développé deux panels d’anticorps en immunohistochimie multiplex pour caractériser l’environnement immunitaire, notamment les lymphocytes T (CD8, CD4, Granzyme B, TIM3, TIGIT, PD1) et les lymphocytes B-plasmocytes (CD20, CD27, CD3, MUM1, CD40 et CD40 ligand). Nous avons confirmé la présence d’une hétérogénéité de l’environnement immunitaire entre les patients atteints de CPC. La densité des populations immunitaires des CPC de stades localisés ou localement avancés était significativement plus augmentée que celle des stades métastatiques, tout comme chez les patients long survivants (survie supérieure à 2 ans). Nous n’avons pas retrouvé d’association significative entre l’environnement immunitaire et la classification moléculaire. En analyse univariée, le stade, l’expression de PD-L1 par les cellules immunitaires, l’expression de NEUROD1, la présence de structure lymphoïde tertiaire et la densité en lymphocytes T CD4+ étaient associés à la survie globale et seuls le stade, l’expression de NEUROD1 et les TLS étaient des facteurs pronostiques indépendants. Nous avons montré que l’environnement immunitaire intratumoral des CPC permettait d’identifier les patients long-survivants sans retrouver d’association avec la classification moléculaire. Il serait maintenant intéressant d’évaluer si l’environnement immunitaire permet d’identifier les patients qui auront une bonne réponse à l’immunothérapie.
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