Survie des patients atteints de myélome multiple en France entre 2013 et 2019 : données de vie réelle issues du Système national des données de santé (SNDS)

X. Leleu, B. Gorsh, A. Bessou, P. Praka, J. De Nascimento,X. Colin, S. Landi, P. Feng Wang

Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique(2022)

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Introduction Les options de traitement du myélome multiple (MM) ont évolué ces dernières années avec l'introduction de nouvelles thérapies. Bien qu'une rémission à long terme puisse être observée, le MM reste incurable. Ces dernières années, des études en vie réelle réalisées aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens ont montré une augmentation de la survie globale (SG). En France la survie nette à cinq ans a été estimée à 60 % entre 2010 et 2015 mais les données récentes restent limitées. Objectifs Cette étude vise à décrire la survie globale des patients atteints de MM en France à partir du diagnostic, des lignes de traitement et du traitement suivant une première exposition triple classe (TCE) définie par l'exposition durant les lignes antérieures à au moins un inhibiteur du protéasome (IP), un immunomodulateur (IMiD) et un anticorps anti-CD38. Matériel et méthodes Les patients inclus étaient identifiés dans la base exhaustive du Système national des données de santé (SNDS) comme nouvellement diagnostiqués et traités pour le MM entre 2013 et 2017. Les patients étaient suivis jusqu'en 2019 assurant une durée de suivi potentielle de 2 ans minimum. Les lignes de traitement ont été reconstruites à partir d'un algorithme basé sur la date d'administration des traitements, la durée du traitement et le délai entre les cycles. La SG a été décrite à différents points de repère temporels : 1) à la date du premier diagnostic ; 2) au début de chaque ligne de traitement (L1 à L5+) ; 3) à la date de la première TCE ; 4) au début du traitement suivant la première TCE (post TCE) ou du dernier traitement ; 5) au début du traitement post TCE ou du dernier traitement, pour les patients ayant reçu au moins quatre lignes antérieures. La SG des patients a été évaluée par la méthode Kaplan-Meier. Résultats Au total, 14 309 patients ont été inclus, avec un âge médian de 71 ans au moment du diagnostic, 51 % étaient des hommes. La SG médiane depuis le diagnostic était supérieure à 5 ans (>60 mois). Une légère augmentation de la SG était constatée pour les patients diagnostiqués plus récemment : 63,8 mois pour les patients diagnostiqués avant 2018 contre 60.8 mois pour les patients diagnostiqués avant 2015. De la L1 à la L4, la SG médiane diminuait de 61 à 14,8 mois, soit une baisse comprise entre 30 % et 50 % entre chaque ligne consécutive. A la date de la première TCE, le daratumumab (anti-CD38) en monothérapie était le schéma thérapeutique privilégié. En cas de rechute, la norme de soins post TCE est le retraitement avec les agents thérapeutiques précédemment utilisés. La SG médiane post TCE des patients avec au moins quatre lignes antérieures était de 3,8 mois. Parmi ces patients, 43 % avaient reçu un traitement post TCE avec une SG médiane de 8,2 mois. Pour les patients n'ayant pas bénéficié de nouveau traitement, la SG médiane n'était que de 1 mois, indexée à la date du dernier traitement observé. Conclusion La survie des patients atteints de MM diminue après le diagnostic au fur et à mesure des lignes de traitement consécutives. Malgré les progrès thérapeutiques et la légère augmentation de la SG pour les patients diagnostiqués plus récemment, le pronostic est particulièrement défavorable pour les patients triple réfractaires notamment pour ceux n'ayant pas bénéficié de nouveau traitement post TCE. Face à ces besoins thérapeutiques non couverts, la nécessité d'un accès facilité aux nouvelles thérapies reste un sujet essentiel. Mots-clés Myélome multiple ; Survie Globale ; Triple réfractaire Déclaration de liens d'intérêts Etude supervisée et financée par GSK et réalisée par IQVIA France.
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