Précarité sociale et socio-culturelle : impact sur les traitements et accès à l’innovation thérapeutique

Le cancer bronchique reste la première cause de mortalité par cancer dans le monde, et sa prise en charge souffre de disparités sociales non négligeables. La précarité sociale peut limiter la prise en charge des patients à chaque étape de la maladie. Tout d’abord, les patients précaires sont plus exposés aux facteurs de risques que sont le tabac et le cannabis. Par ailleurs, la précarité sociale risquera d’entrainer une moins bonne adhésion aux programmes de dépistage qui sont mis en place. Enfin, elle dégrade la prise en charge thérapeutique des patients, du fait de la fracture digitale dont les patients précaires souffrent plus, et par un accès plus limité à l’innovation thérapeutique. Les évolutions des années à venir devront s’attacher à ne pas méconnaître les fragilités de ces populations particulières pour harmoniser au maximum la prise en charge du cancer bronchique quel que soit le niveau socio-culturel des malades.1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.