Traitement des érythèmes annulaires à éosinophiles : une étude de cohorte multicentrique et revue systématique de la littérature

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC(2021)

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Abstract
L’érythème annulaire à éosinophiles (EAE) est une dermatose éosinophilique qui se manifeste typiquement par des plaques annulaires et érythémateuses et un prurit sévère. Certaines formes ont été décrites comme satellite de cancers solides. Du fait de la rareté de la pathologie, et du peu de données disponibles dans la littérature, le traitement est mal codifié et peut s’avérer très complexe devant certaines formes réfractaires. Le but de cette étude était de colliger les pathologies associées, les traitements et leur efficacité dans l’objectif de proposer une meilleure prise en charge thérapeutique dans l’EAE. Ainsi, nous avons conduit une étude rétrospective multicentrique et une revue systématique de la littérature avec la base MEDLINE. Pour être inclus les patients devaient avoir un diagnostic clinique et histologique. La réponse thérapeutique était classifiée comme rémission complète (RC), partielle (PR) ou absence de réponse. Notre étude rétrospective et notre revue systématique ont permis d’inclure respectivement 18 et 55 patients, pour un total de 131 séquences thérapeutiques analysées. Les traitements les plus fréquemment retrouvés et les plus efficaces étaient les corticoïdes locaux, les corticoïdes systémiques, l’hydroxychloroquine et la dapsone, avec respectivement 62, 41, 57 et 46 % de RC avec ces traitements. Chez les patients réfractaires, une combinaison de corticoïdes systémiques avec de l’hydroxychloroquine était associée à une RC dans 88 % des cas. Les résultats complets sont présentés dans la. Nos résultats permettent de discuter les traitements suivants: chez les patients résistants aux corticoïdes locaux, l’hydroxychloroquine peut être proposé en première ligne de traitement systémique. La dapsone ou l’association hydroxychloroquine et corticoïdes systémiques sont des options de seconde ligne, à considérer chez les patients réfractaires. Enfin, les anticorps monoclonaux ou les inhibiteurs de JAK ciblant l’inflammation de type Th2 semblent être des options intéressantes chez les patients avec EAE réfractaires aux traitements conventionnels.
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