Caractérisation des pneumopathies interstitielles diffuses au cours de la connectivite mixte

G. Boleto,A.M. Hoffmann-Vold, P. Cacoub,M. Matucci-Cerinic, J.E. Fonseca,V. Riccieri,A. Lescoat, I. Castellvi-Barranco,P. Airo,M. Kuwana, H. Kavosi, J. Avouac,Y. Allanore

Revue du Rhumatisme(2021)

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摘要
La connectivite mixte (CM) ou syndrome de Sharp est une maladie auto-immune rare caractérisée par un phénomène de Raynaud, une positivité des anticorps anti-U1RNP et différentes manifestations cliniques qui recoupent celles d’autres connectivites [1]. Certains patients peuvent développer une pneumopathie interstitielle diffuse (PID). Toutefois, la pneumopathie interstitielle diffuse associée à la CM (PID-CM) est mal connue et de présentation très hétérogène [2]. Cette complication est à l’origine d’une augmentation du risque de décès [3]. L’objectif de cette étude était de comparer les deux populations de patients suivis pour une CM avec et sans PID et d’identifier des facteurs associés à cette complication et ceux prédictifs d’aggravation de la PID. Étude observationnelle rétrospective multicentrique internationale (11 centres universitaires) de patients suivis pour une CM. Pour être inclus, les patients devaient répondre à l’un des trois critères de classification couramment utilisés dans la CM [4]. La PID a été définie selon la présence d’anomalies scannographiques typiques. Les patients ont été divisés en deux groupes : patients avec et sans PID appariés selon un ratio 1 :1 en fonction de la durée d’évolution de la maladie ± 2 ans. 290 patients ont été inclus. L’âge moyen au diagnostic de CM était 39,7 ± 14,8 ans et 183 (63,1 %) étaient des femmes. Dans le sous-groupe de patients PID-CM la durée moyenne de la maladie jusqu’au diagnostic de PID était 4,5 ± 7,4 ans, la capacité vitale forcée (CVF %) moyenne était de 80,4 ± 20,2 %, la capacité de diffusion du monoxyde de carbone (DLCO %) était 62,2 ± 17,9 % ; l’étendue scannographique moyenne des lésions de PID était 11,0 ± 11,3 %. Le profil scannographique le plus fréquent était celui d’une pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) chez 100 patients (70,0 %). À l’inclusion, les facteurs suivants étaient associés à la présence d’une PID : sclérose cutanée limitée (p = 0,02), CVF < 80 % (p < 0,0001), DLCO < 80 % (p < 0,0001), positivité des anticorps anti-SSA (p = 0,03) et présence d’une cryoglobulinémie (p = 0,04). Pour la partie longitudinale, 29 (20,0 %) patients ont présenté une aggravation des épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) (perte de 10 % de la CVF ou ≥ et/ou 15 % de la DLCO) au cours du suivi. Nous n’avons pas identifié de facteur associé à l’aggravation pulmonaire interstitielle. Concernant les traitements, nous avons observé aucun cas d’aggravation de la PID chez les patients traités par mycophénolate mofétil (MMF) (vs. 22 aggravations chez les patients non traités par MMF (p = 0,11). Dans cette large série internationale de patients suivis pour une CM, nous avons identifié des facteurs associés à la présence d’une PID : une sclérose cutanée limitée, la présence d’anticorps anti-SSA et d’une cryoglobulinémie. Les acteurs predictfs de progression sont en cours d’analyses complémentaires.
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