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Anémie hémolytique auto-immune au cours du lupus érythémateux systémique : prévalence et facteur de risque

La Revue de Médecine Interne(2021)

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Abstract
L’anémie hémolytique auto-immune (AHAI) représente l’une des importantes manifestations hématologiques du lupus érythémateux systémique (LES). L’objectif de notre étude est d’analyser les particularités cliniques, biologiques, et évolutives des patients lupiques avec et sans AHAI. Étude rétrospective, analytique incluant 234 patients suivis pour un LES sur une période de 15 ans (2006–2020). Le diagnostic de LES était retenu selon les critères de classification de l’ACR de 1997 et/ou de la SLICC 2012 et/ou de l’ACR/EULAR 2019. La population a été répartie en 2 groupes : G1 : LES ayant présenté une AHAI au moment du diagnostic ou au cours du suivi et G2 LES sans AHAI. Les caractéristiques démographiques, cliniques, paracliniques ainsi qu’évolutif ont été comparées via le logiciel SPSS V25. La comparaison des pourcentages a été effectuée par le test du Chi2. La comparaison des moyennes a été effectuée au moyen du test U Mann–Whitney. Dans tous les tests, le seuil de signification a été fixé à 0,05. Soixante-trois étaient recensés dans le G1. Il s’agissait de 92,1 % des femmes et 7,9 % des hommes. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 34,6 ± 14,5 ans. Cent-soixante-dix étaient recensés dans le G2. Il s’agissait de 87,7 % des femmes et 12,3 % des hommes. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 34,9 ± 13,1 ans. La comparaison des manifestations cliniques avait montré que la néphropathie lupique, la sérite ainsi que la fièvre étaient significativement plus fréquente dans le G1 (52,5 % vs 37,4 % ; p = 0,03 ; 65,1 % vs 36,3 % ; p < 0,01 et 60,9 % vs 34,5 % ; p = 0,002 respectivement). L’atteinte articulaire était significativement dans le G2 (84,2 % vs 69,8 % ; p = 0,014). La fréquence des manifestations cutanéo-muqueuses, neurologiques et le phénomène de Raynaud étaient comparables dans les deux groupes. La comparaison des anomalies biologiques entre G1 et G2 avait noté une fréquence plus élevée dans G1, de la lymphopénie (88,9 % vs 73,1 % ; p = 0,01) et de la thrombopénie (41,3 % vs 22,8 % ; p = 0,005). Aucune différence significative n’était notée dans les deux groupes pour la leucopénie. Le profil immunologique des patients du G1 montrait une fréquence plus élevé des anticorps anti-histone avec une différence significative (85,7 % vs 62,9 % ; p = 0,02). Sur un recul évolutif moyen de 4 ± 2,7 ans dans le G1 et de 4,3 ± 3,9 ans dans le G2, le nombre de poussée était plus fréquent dans le G1 sans différence significative (77,8 % vs 59 % p = 0,1). Dans notre étude, nous avons observé que l’AHAI au cours du LES est caractérisée par des atteintes systémiques plus sévères. Ainsi, elle peut être considéré comme un marqueur pronostique. Les anti-histones pourrait être aussi un facteur prédictif. Des études prospectives à plus grande échelle seront souhaitables afin de consolider ces résultats.
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auto-immune
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