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Profil étiologique et prise en charge des purpuras vasculaires

La Revue de Médecine Interne(2021)

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Abstract
Le purpura vasculaire est une manifestation dermatologique souvent révélatrice de multiples pathologies systémiques, elle traduit cliniquement souvent l’expression d’une vascularite leucocytoclasique. Le diagnostic positif étant aisé cliniquement, toute la difficulté réside dans la démarche étiologique. Le but de notre étude était de caractériser le profil épidémiologique, étiologique et thérapeutique du purpura vasculaire. Étude rétrospective et descriptive portant sur les patients hospitalisés dans notre service de médecine interne pour bilan étiologique d’un purpura vasculaire sur une période de 19 ans, de janvier 2001 à décembre 2020. Notre étude avait inclus 77 patients. Le sex-ratio (H/F) était égale à 0,97. L’âge moyen de nos patients était de 47 ans. Les lésions de purpura vasculaire étaient infiltrées dans 67 cas (87 %), pétéchiales dans 63 cas (82 %) et nécrotiques dans 31 cas (40 %). Une vascularite leucocytoclasique était notée dans 53 cas soit 69 % des patients. Une étiologie au purpura vasculaire était identifiée dans 55 cas (71,4 %). Il s’agissait d’une pathologie infectieuse dans 12 cas (15,5 %) : endocardite infectieuse (3 cas), une infection à Chlamydia (2 cas), un syndrome post-streptococcique (2 cas), une tuberculose ganglionnaire (1 cas), une infection à Parvovirus B19 (1 cas) et une hépatite virale (3 cas). Une iatrogénie médicamenteuse était notée dans 4 cas. Une vascularite systémique était diagnostiquée dans 25 cas (32,4 %) : une vascularite à IgA (17 cas), une vascularite cryoglobulinémique (5 cas), une granulomateuse avec polyangéite (2 cas), une périartérite noueuse (1 cas). Les connectivites étaient responsables du purpura vasculaire dans 13 cas (16,8 %) : un lupus érythémateux systémique (5 cas), un syndrome de Sjögren primitif (5 cas), une polyarthrite rhumatoïde (2 cas), un syndrome des anti-phospholipides primitif (1 cas). L’origine paranéoplasique était retrouvée dans un cas à type de lymphome B à petites cellules. Sur le plan thérapeutique, le recours à la corticothérapie était indiqué dans 38 cas (49 %) un traitement immunosuppresseur dans 7 cas (9 %) la colchicine dans 27 cas (35 %) des cas et les antipaludéens de synthèse dans 7 cas (9 %). Après analyse de nos résultats, la présence d’une nécrose cutanée était significativement associée au diagnostic de cryoglobulinémie. Le diagnostic étiologique du purpura vasculaire constitue une étape primordiale de sa prise en charge. Une enquête étiologique négative devrait susciter une surveillance régulière afin de dépister précocement une pathologie à révélation tardive.
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purpuras vasculaires,profil étiologique
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