Acceptabilité des antirétroviraux injectables par les patients vivant avec le VIH

C. Palacios, C. Wilpotte,A. Adda, S. Allaf, G. Nadir,P. Thibaut,J. Chas,M. Siguier, G. Pialoux

Medecine Et Maladies Infectieuses(2020)

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摘要
Introduction Dans l’arsenal therapeutique du VIH, une bitherapie antiretrovirale (ARV) comprenant une anti-integrase (cabotegravir) et un inhibiteur non nucleosidique de la transcriptase reverse (rilpivirine) sous forme injectable est en cours de developpement avec l’obtention d’une AMM prochainement. Les modalites pratiques ne sont pas encore clairement definies et demande une reflexion de la part des equipes soignantes pour proposer ce traitement aux patients vivant avec le VIH (PVVIH). Notre objectif est de decrire l’acceptabilite des ARV injectables par les PVVIH. Materiels et methodes Il s’agit d’une enquete realisee au sein du service aupres des PVVIH via un questionnaire anonyme. Resultats Le questionnaire a ete soumis a 130 patients (43 F. [33 %], 87 H. [67 %]) avec un âge median de 52 ans [30–76], des pathologies chroniques associees dans 60 % (71/130) des cas, une duree de vie avec le VIH mediane de 17 ans [0–40] et une duree mediane de prise d’ARV de 14,5 ans [0–34]. Les modalites du traitement actuel sont : nombre de comprimes par jour (cp/j) (1 cp/j = 87 cas/130 [67 %] ; 2 cp/j = 16/130 [12 %] ; 3 cp/j = 20/130 [15 %] et \u003e 4 cp/j = 7/130 [6 %]), nombre de prise par jour (1/jour = 117/130 [90 %] et 2/jour = 13/130 [10 %]), nombre de jours par semaine (7 jours sur 7 = 124/130 [95 %] et 4 jours sur 7 = 6/130 [5 %]). Des difficultes avec leur traitement sont ressenties par 39 % (51/131) des PVVIH avec : difficultes a accepter la maladie (17/51 [33 %]), effets 2ndr (17/51 [33 %]), boites trop encombrantes (19/51 [37 %]) et comprimes trop gros (22/51 [43 %]). Parmi les PVVIH interroges, 65 % (85/130) seraient favorable a un changement therapeutique par des ARV injectables devant : l’absence de gestion du secret vis-a-vis du conjoint (14/85 [16 %]), des proches (34/85 [40 %]) et de l’employeur (17/85 [20 %]) ; un avantage psychologique a ne pas prendre un traitement quotidien (71/85 [84 %]) ; de ne plus avoir peur d’oublier de prendre ses ARV (32/85 [38 %]) et de ne plus penser a la maladie en dehors des RDV medicaux (38/85 [48 %]) ; l’envie de participer aux avancees du traitement anti-VIH (54/85 [64 %]). Les raisons evoquees par les 35 % (45/130) des PVVIH qui refuseraient les ARV injectables sont : la contrainte de venir tous les mois ou tous les 2 mois a l’hopital alors que leur suivi est bi-annuel (26/45 [58 %]), la peur des piqures (22/45 [49 %]), l’habitude de leurs ARV actuels (18/45 [40 %]) et la peur d’en changer (11/45 [24 %]), pas de contrainte a prendre un traitement per os car autres pathologies chroniques necessitant un traitement quotidien (13/45 [29 %]), pas de assez de recul sur ce nouveau traitement (9/45 [20 %]). Conclusion Une majorite des PVVIH serait interessee par un traitement ARV injectable malgre un traitement per os simple (1 cp/jour) avec un impact psychologique important de ne pas prendre un traitement quotidien. Ce benefice psychologique pour les patients est a prendre en compte dans le circuit de delivrance de ce traitement et l’organisation des services hospitaliers.
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antirétroviraux injectables par,patients
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