Étude VRAIE (VeRrues plaAntaIres en villE) : étude randomisée contrôlée en pratique de ville comparant traitement kératolytique, cryothérapie, 5-fluoro-uracile et imiquimod chez le patient immunocompétent

J. Chanal, F. Aubin, I. Buffière, C. Perrière, H. Bocquet,A. Aubin,Y. Farcet, C. Ludmann, A. Duboz, J. Marco-Bonnet, C. Maury, C. Tremeau-Martinage, A.-M. Hubert-Asso, D. Coustou, A.M. Heudes, M. Kemula, A. Eche-Dejoie, A.-M. Duvochel, M. Baspeyras,D. Penso-Assathiany, J.-M. Amici, H. Toussaint, L. Neculaita, W. Makhlouf, N. Pizzi, V. Jouis, Y. Vacher, E. Vicaut, O. Chosidow

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie(2019)

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Abstract
Bien que bénignes, les verrues peuvent être la source d’un inconfort important. La vaseline salicylée (VS) kératolytique est la référence. Les échecs sont fréquents et aucune étude n’a été réalisée comparant l’efficacité des 5 possibilités potentielles : VS (pommade Cochon ®), cryothérapie, 5-FU topique (Efudix ®), imiquimod 5 % (Aldara ®), et pansement occlusif simple. L’objectif principal de cette étude était de comparer ces différents traitements chez des patients en échec d’un traitement bien conduit de 1re ligne par VS. Étude randomisée contrôlée 5 bras en groupe parallèle, ouvert, dans les cabinets de ville chez des patients adultes présentant des verrues plantaires de type myrmécie ou mosaïque (< 10 sur les 2 pieds et diamètre < 10 cm2). Les patients avaient tous reçu au préalable 5 semaines d’application de VS (pommade Cochon®) et 1 semaine de wash-out. Seuls les échecs étaient inclus. Les patients immunodéprimés n’étaient pas inclus. Le critère principal d’évaluation était la rémission complète (RC) à J90, c’est à dire la guérison complète des verrues. Une diminution de la surface des verrues cibles > 50 % étaient considérée comme une rémission partielle (RP). Période de recrutement de 58 mois. Le nombre de patents calculés à la randomisation étaient de 436 également réparti dans les groupes (puissance de 80 % dans la détection d’une différence de 20 % dans les fréquences de RC par test du Chi2). (NCT01059110, CPP 2008/38, Promoteur : Assistance publique-Hôpitaux de Paris collaborateur : SFD) Trois cent cinquante-huit pts ont été inclus. 136 (38 %) ont guéri entre J-42 et J0 par la VS. Finalement, 174 pts ont été randomisés et seuls 4 groupes ont été considérés. Le groupe pansement occlusif seul a été supprimé en raison de la publication d’un essai montrant une efficacité thérapeutique faible. 120 F et 54 H, âge médian de 37 ans [18–85]. Les verrues évoluaient en moyenne depuis 14,8 ± 26,6 mois. Au J0 les groupes étaient tel que VS = 41, cryothérapie n = 36, 5-FU topique n = 33, imiquimod n = 42 (et 22 pts dans le groupe pansement occlusif). A J90, 37 pts étaient perdus de vu. 6 pts sur 30 (20 %) étaient en RC et 4/24 (20,8 %) en RP dans le groupe VS, 3/27 (11 %) en RC et 5/24 (20,8 %) en RP dans le groupe azote liquide, 1/27 (3,5 %) en RC et 15/26 (15,6 %) en RP dans le groupe 5-FU, 2/30 (6,7 %) en RC et 4/28 (14,3 %) dans le groupe imiquimod. Le nombre théorique de pts à inclure n’a pas été atteint. Avec initialement une efficacité de 38 % puis une efficacité de 20 %, la VS semble être la modalité montrant le plus d’efficacité. En revanche, aucun des 4 traitements n’a montré d’efficacité importante (> 50 % de RC) L’efficacité préférentielle de la VS dans le traitement de 2e ligne des verrues plantaires est suggérée mais ne peut être affirmée par cet essai.
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Vaseline salicylée,Verrues non génitales
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