Maladie de Rosaï-Dorfman-Destombes disséminée réfractaire associée à une myélodysplasie. Efficacité du traitement hématologique

R. Deshayes, M. Eustache,A. Masseau,P. Peterlin, C. Bossard,A. Néel,M. Hamidou

Revue de Médecine Interne(2019)

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摘要
Introduction La maladie de Rosai-Dorfman-Destombes (RDD) est une histiocytose non langerhansienne du groupe « R » [1] . Elle est caracterisee le plus souvent par une atteinte ganglionnaire cervicale massive, isolee. Dans la forme disseminee, diverses atteintes systemiques peuvent s’observer (peau, sinus, SNC, os…). Nous rapportons une observation originale de RDD disseminee, particuliere par differents points, non classiques : presentation initiale mimant une maladie d’Erdheim-Chester, caractere refractaire a plusieurs lignes therapeutiques, association secondaire a une myelodysplasie, et remission prolongee de la RDD apres traitement de la myelodysplasie. Observation Un patient de 35 ans etait explore en 2006, pour exophtalmie bilaterale, asymetrique (G > D). Il avait comme antecedent, un syndrome depressif severe. L’imagerie retrouvait une infiltration retro-orbitaire gauche, sinusienne et perirenale bilaterale, des adenopathies cervicales et mediastinales, puis une dacryocystite bilaterale. La CRP etait a 75 mg/L, avec hypergammaglobulinemie polyclonale a 31 g/L. Il n’y avait pas de stigmates d’auto-immunite (Ac antinucleaires, Coombs…)… La biopsie orbitaire etait typique d’une RDD, avec histiocytose massive CD68+, S100+, CD1a− et emperipolese, sans element pour une maladie associee aux IgG4. La recherche d’une mutation de BRAF n’etait pas realisee sur les biopsies. Les radiographies des os longs et la scintigraphie osseuse ne retrouvaient pas d’anomalies evocatrices d’Erdheim-Chester. L’echocardiographie, et l’IRM encephalique etaient normales. Le TEP scan montrait des hyperfixations orbitaires, renales, ganglionnaires. Il etait traite sans amelioration de 2007 a 2012, par plusieurs lignes successives : corticotherapie, colchicine, methotrexate SC 25 mg, infliximab 5 mg/kg, cladribine SC, tociluzimab IV (jusqu’en octobre 2012). Un myelogramme realise en 2012 du fait d’une anemie (sous cladribine) etait normal. En avril 2014, du fait d’une anemie persistante avec neutropenie a 0,8 G/L, un myelogramme, permettait de porter le diagnostic de syndrome myelodysplasique, de type AREB 2, a cytogenetique normale (score IPPS a 2). Il n’y a pas eu de NGS myeloide. Il etait traite en juin 2014, en induction par aracytine et idarubicine, puis azacitidine en entretien pendant 2 ans, jusqu’en aout 2016. Ce traitement a permis une remission complete du syndrome myelodysplasique et de la RDD avec un recul actuel de 5 ans. Conclusion Notre observation montre les difficultes, a la fois nosologiques et therapeutiques de la RDD. Son association a une myelodysplasie n’est pas classique. La reponse complete prolongee de la RDD a l’intensification therapeutique du SMD, puis a l’azacitidine est inattendue. La pathogenie de la RDD n’est pas connue, mais elle est probablement multifactorielle : proliferation clonale, dereglement auto-immun… ?
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