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Hospitalisation Pour Anaphylaxie En Réanimation Pédiatrique En France (2003–2013) : Épidémiologie Et Facteurs De Sévérité

Revue française d'allergologie(2018)

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Abstract
Le nombre d’admissions hospitalières pour anaphylaxie augmente dans les pays développés, particulièrement chez l’enfant, alors que la mortalité semble stable. Il n’existe pas de données sur les cas d’anaphylaxie nécessitant une hospitalisation en réanimation chez l’enfant. Étude prospective, multicentrique incluant tous les enfants (< 18 ans) hospitalisés pour une anaphylaxie dans l’un des 32 centres de réanimation pédiatrique en France métropolitaine (2003–2013), sélectionnés avec les codes CIM10 évocateurs d’anaphylaxie, après validation des dossiers cliniques. Cent soixante-six (garçons : 54 %, âge moyen : 7,9 ± 5,5 ans) patients ont été inclus. L’incidence était de 1,09/106 personnes/an (IC 95 % : 0,93–1,26 ; augmentation moyenne : 11 %/an). La fréquence d’hospitalisation en réanimation pédiatrique pour anaphylaxie était de 0,12 % (augmentation moyenne : 7 %/an) et le taux de survie de 98 % (3 décès). Il existait 2 pics de survenue, à l’âge préscolaire et l’adolescence. Les réactions étaient médicamenteuses (50 %) (antibiotiques : 26 % ; analgésiques : 9 % ; chimiothérapie : 9 %), alimentaires (37 %) (lait de vache : 30 % ; arachide : 27 % ; fruits à coque : 17 %), dues au latex (4 %) ou aux hyménoptères (4 %). Le lieu de la réaction allergique était : hôpital (65 % ; bloc opératoire : 27 %), domicile (23 %), milieu scolaire (4 %) ou restaurant (4 %) ; 30 % des réactions alimentaires survenaient lors d’un test de provocation orale. L’atteinte était hémodynamique (80 %), cutanéomuqueuse (79 %), respiratoire (61 %), neurologique (31 %) ou digestive (28 %) (grade 2 selon Ring : 23 %, grade 3 : 69 %, grade 4 : 8 %). Les antécédents d’allergie alimentaire (p < 10−4), d’asthme (p < 10−4), de dermatite atopique (p = 0,02) étaient plus fréquents pour les cas d’anaphylaxie alimentaire versus médicamenteuse. Il n’existait pas de facteur de risque de réaction grave (réactions grades 3–4 versus grade 2). Il s’agit de la 1re étude nationale analysant les cas pédiatriques d’anaphylaxie admis en réanimation. Nous confirmons l’augmentation de l’incidence des cas d’anaphylaxie, la faible mortalité, l’importance des causes médicamenteuses mais aussi de l’atopie et l’asthme pour les réactions alimentaires.
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