Chrome Extension
WeChat Mini Program
Use on ChatGLM

Les Infections Virales Après Transplantation Rénale

Néphrologie & thérapeutique(2016)

Cited 1|Views4
No score
Abstract
Les infections virales après transplantations rénale (TR) constituent une des causes majeures de morbi-mortalité. La sévérité des symptômes et l’atteinte néoplasique qu’elles peuvent induire témoignent de leur gravité. Le but de notre étude est de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques ainsi que les moyens diagnostiques et thérapeutiques des infections virales chez des transplantés rénaux. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique incluant les transplantés rénaux entre novembre 2007 et juin 2015 au département de néphrologie de l’hôpital Sahloul. Au cours de cette période, nous avons recensé 156 transplantés rénaux d’âge moyen égal à 32,5 %. La mise en évidence du virus était, soit fortuite, ou motivée par un tableau clinico-biologique évocateur. Les moyens diagnostiques étaient la recherche d’ADN viral, l’antigénémie pp65, la virémie et la virurie, le sérodiagnostic et la biopsie rénale dans quelques cas. Nous avons déploré 25 cas d’infection à CMV (primo-infection ou réactivation) sans aucun cas de récurrence soit 16 %, 22 cas d’infection à BK virus (virurie positive) soit 14 % dont 9 cas au stade de virémie (virurie et virémie positives), 6 cas d’infection à JC virus dont un compliqué de LEMP, 2 cas d’atteinte par HHV8, une PCR par B19 était positive chez 7 patients, une primo-infection à EBV notée dans 2 cas dont un compliqué de SLPL, une infection à Herpès virus était survenue dans 10 cas dont 4 à VZV, et enfin, un patient a présenté un condylome induit par l’HPV. La fréquence prépondérante du CMV et du virus BK est certaine dans notre série avec des taux respectifs de (16 % et 14 %). Ceci est en accord avec les données de la littérature. Fréquentes et potentiellement sévères, les infections virales chez le patient transplanté rénal nécessitent une attitude essentiellement préventive. Les infections virales après TR peuvent être responsables de complications sévères. Des bilans infectieux périodiques doivent être entrepris ainsi que le dépistage systématique des cancers. Les infections à CMV peuvent être facilement évités par un traitement prophylactique tandis que les infections à EBV ou BKV peuvent être évités en réduisant (si possible) l’immunosuppression.
More
Translated text
AI Read Science
Must-Reading Tree
Example
Generate MRT to find the research sequence of this paper
Chat Paper
Summary is being generated by the instructions you defined