Relation entre l'appétit, le poids et la mortalité chez les personnes âgées vivant en institution

But: Identifier les residents de maison de retraite ayant un risque nutritionnel eleve afin de determiner: 1) quels facteurs lies a l'etat nutritionnel ou a l'etat de sante sont predictifs d'un gain de poids ou de l'amelioration de l'appetit 2) verifier si une perte de poids progressive est correlee a une mortalite elevee. Methodes: A l'entree de l'etude, le statut nutritionnel, l'etat de sante, et les donnees demographiques ont ete extraites des dossiers des residents des maisons de retraite participant au protocole. Chaque sujet a ete suivi pendant 6 mois pour etudier la survie, les gains de poids superieurs a 5 %, et l'amelioration de l'appetit par rapport aux donnees initiales. Resultats: Durant ces six mois, l'amelioration de l'appetit etait observee surtout chez les sujets les plus jeunes. La probabilite de grossir etait correlee negativement a l'indice de masse corporelle, a l'âge, et a l'existence d'une dependance pour l'alimentation. Les sujets qui recevaient des stimulants d'appetit a l'entree de l'etude avaient 70 % plus de chance de grossir que ceux qui n'en prenaient pas. Une perte de poids doublait la probabilite de deceder pendant l'etude. Conclusion: Les problemes alimentaires en institution sont tres variables. La perte progressive de poids semble avoir des implications tres pejoratives sur la mortalite. Les residents les moins âges, non dependants pour s'alimenter et qui recoivent des stimulants de l'appetit prennent du poids.