[Proton pump inhibitors and kidney].

Néphrologie & Thérapeutique(2018)

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Abstract
Considérés depuis longtemps comme très bien tolérés, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont largement prescrits dans la population hospitalière et ambulatoire ; bien souvent au-delà de leurs véritables indications. Cependant, de nombreux effets secondaires très variés (pneumopathie, cardiopathie ischémique, démence) ont été associés à l’usage des IPP durant la dernière décennie. La toxicité rénale principale est la survenue de néphrite interstitielle aiguë (NIA), liée à un effet de classe médicamenteuse, impliquant l’immunité cellulaire. Les NIA, qui surviennent volontiers chez les patients âgés, peuvent être de diagnostic difficile, avec un tableau parfois insidieux d’une insuffisance rénale isolée, apparaissant avec un délai variable après l’introduction des IPP. Bien que sensible à la corticothérapie, les patients conservent une insuffisance rénale à distance du diagnostic. Très récemment, le risque d’insuffisance rénale chronique (IRC) et le risque de progression de la maladie rénale chronique ont été mis en évidence dans plusieurs grandes études épidémiologiques indépendantes. Si ce risque demeure faible, il est significatif compte tenu de la très large prescription des IPP. En attendant des études devant préciser les mécanismes physiopathologiques conduisant à l’IRC lors de l’utilisation d’IPP, il convient au clinicien de limiter la prescription des IPP à leurs bonnes indications et de surveiller la fonction rénale lors de ces traitements.
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Inhibiteur de la pompe à protons,Insuffisance rénale aiguë,Insuffisance rénale chronique,Néphrite interstitielle aiguë,Toxicité médicamenteuse
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