Équivalences de posologies entre warfarine et fluindione chez les patients âgés : construction d’un nomogramme

Atrial fibrillation (AF) is the most common adult arrhythmia, and significantly increases the risk of ischemic stroke. Oral anticoagulation may be underused and may be less effective in community settings than clinical trial settings.To determine the rates of thromboembolism and bleeding in an ambulatory cohort of patients with AF.Observational study of Nova Scotian residents with AF identified by electrocardiogram in ambulatory settings between November 1999 and January 2001. Main outcome measures were rates of thromboembolism and bleeding over two years.Four hundred twenty-five patients were included in the study. The mean (±SD) age was 70.6 ± 11.1 years, and 40% were women. Warfarin therapy was used by 68% of patients. Sixty-two per cent of patients had hypertension, 21% had a previous stroke or transient ischemic attack, 44% had congestive heart failure and 20% were diabetic. The overall rate of thromboembolic events was 2.7% in warfarin users and 8.5% in nonwarfarin users over two years, with an RR reduction of 68% (OR 0.31, 95% CI 0.09 to 0.91; P = 0.047). The annual rate of ischemic stroke was 1.2% and 3.1% in warfarin and nonwarfarin users, respectively, with an RR reduction of 62% (OR 0.29, 95% CI 0.08 to 1.04; P = 0.057). The overall rate of major bleeding was 2.6% in warfarin users and 1.4% in nonwarfarin users (P = 0.667). The annual mortality rate was 7.79% in warfarin users and 9.93% in nonwarfarin users (P = 0.192).Warfarin use was found to significantly reduce the rate of thromboembolic events without a concomitant increase in hemorrhagic events. The present study confirms the effectiveness of warfarin therapy in a population-based cohort.La fibrillation auriculaire (FA) est l’arythmie la plus fréquente chez les adultes et elle augmente sensiblement le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. Le traitement anticoagulant par voie orale peut être insuffisant et peut se révéler moins efficace en pratique communautaire que dans les essais cliniques.L’étude avait pour but de déterminer les taux de thromboembolies et d’hémorragies dans une cohorte de patients ambulatoires, atteints de FA.Une étude d’observation de la population de la NouvelleÉcosse atteinte de FA, repérée par électrocardiographie en milieu ambulatoire, a été menée entre novembre 1999 et janvier 2001. Les mesures des principaux résultats cliniques étaient les taux de thromboembolies et d’hémorragies sur une période de deux ans.Quatre cent vingt-cinq patients ont été sélectionnés en vue de l’étude. L’âge moyen (±écart type) était de 70,6±11,1 ans, et 40% des sujets étaient des femmes. Un traitement à la warfarine a été prescrit à 68% des patients. Soixante-deux pour cent des patients étaient atteints d’hypertension, 21% avaient déjà subi un AVC ou un accident ischémique transitoire, 44% souffraient d’insuffisance cardiaque congestive et 20% étaient diabétiques. Le taux global d’accidents thromboemboliques s’est élevé à 2,7% dans le groupe traité à la warfarine et à 8,5% dans le groupe non traité à la warfarine, sur la période de deux ans, ce qui donne une réduction de 68% du RR (RR approché : 0,31; IC à 95% : 0,09 à 0,91; p = 0,047). Le taux annuel d’AVC ischémiques s’est établi à 1,2% et à 3,1% dans le groupe traité à la warfarine et dans le groupe non traité à la warfarine respectivement, ce qui donne une réduction de 62% du RR (RR approché : 0,29; IC à 95% : 0,08 à 1,04; p = 0,057). Le taux global d’hémorragies importantes a atteint 2,6% dans le groupe traité à la warfarine et 1,4% dans l’autre groupe (p = 0,667). Enfin, le taux annuel de mortalité était de 7,79% dans le groupe traité à la warfarine et de 9,93% dans l’autre groupe (p = 0,192).La warfarine diminue de façon significative le taux d’accidents thromboemboliques sans augmenter pour autant le nombre d’accidents hémorragiques. La présente étude confirme l’efficacité du traitement à la warfarine dans une cohorte fondée sur une population.