La découverte des propriétés glycosuriques de la phloridzine

Médecine des Maladies Métaboliques(2014)

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摘要
L’effet glycosurique de la phloridzine, l’ancêtre des inhibiteurs des co-transporteurs sodium-glucose de type 2 (SGLT-2), a été mis en évidence, en 1886, par Joseph von Mering, qui allait, trois ans plus tard, découvrir également, avec Oskar Minkowski, l’origine pancréatique du diabète. La molécule, isolée en 1835 par deux chimistes belges, L.-G. De Koninck et J.-S. Stas, avait initialement été considérée comme un antipyrétique et antiinfectieux. Les premiers travaux expérimentaux, menés en grande partie à Strasbourg par von Mering et de nombreux de ses collègues et assistants, ont montré que son effet sur la glycosurie était indépendant du pancréas, du foie et du système nerveux, et que le rein représentait le point d’impact essentiel, voire unique, de son action. Ces études n’ont toutefois pas permis d’élucider son mode d’action précis, une question qui ne sera tranchée qu’en 1930, puis définitivement à la fin des années 1990, lorsque seront identifiés les récepteurs SGLT. Si la molécule a apporté des éléments de réponse à certaines questions de physiologie ou de physiopathologie, la question de son éventuelle utilisation thérapeutique n’a pas été évoquée en cette fin du XIXe siècle, et ce, en dépit de l’absence de toxicité notable établie.
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关键词
Histoire de la médecine,Joseph von Mering,Strasbourg,phloridzine,glycosurie
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