Apport de l’uro-IRM fœtale dans le diagnostic prénatal des uronéphropathies

Étudier l’apport diagnostique complémentaire et le rôle dans la prise en charge périnatale de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fœtale dans le diagnostic prénatal des anomalies de l’appareil urinaire. Étude rétrospective monocentrique de novembre 2002 à juin 2011 des fœtus ayant bénéficié d’une IRM après diagnostic échographique d’uronéphropathies malformatives. Les données échographiques et IRM ont été comparées aux données radiologiques et/ou chirurgicales postnatales ou à la fœtopathologie. L’analyse des IRM a porté principalement sur la concordance diagnostique avec l’échographie, un apport diagnostique complémentaire et/ou une modification de la prise en charge périnatale. Sur 154 IRM revues, le suivi a été obtenu pour 108 dossiers. Les indications de l’IRM ont été classées en six groupes : suspicion d’agénésie rénale (n = 20, 18,5 %), de valve de l’urètre postérieur (n = 20, 18,5 %), de reflux ou de méga-uretère (n = 14, 13 %), de syndrome de la jonction (n = 24, 22,5 %), gros reins (n = 7, 6,5 %) et divers (n = 23, 21 %). Les informations fournies par l’échographie ont été confirmées par l’IRM chez 72 patientes (67 %). L’IRM a apporté des données complémentaires pour 36 patientes (33 %) et a modifié la prise en charge périnatale pour 16 patientes (15 %). L’uro-IRM fœtale est un outil complémentaire utile au bilan prénatal de certaines uropathies malformatives.