Les patients orientés par leur médecin généraliste vers le secteur hospitalier public sont différents de ceux orientés vers le secteur privé : analyse des données de surveillance du réseau Sentinelles

La Revue de Médecine Interne(2011)

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Abstract
Cette étude vise à mesurer la proportion de résidents d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en fin de vie ayant désigné une personne de confiance, à identifier les facteurs associés à la désignation d’une telle personne de confiance et à mettre en évidence des liens existant entre la désignation d’une personne de confiance et les caractéristiques de l’accompagnement au cours du dernier mois de vie.Six cent soixante-quatorze résidents décédés en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ont été inclus de manière prospective du 1er octobre 2013 au 31 mai 2014 grâce à la mise en place d’un réseau Sentinelles de 78 médecins coordonnateurs répartis dans 31 départements de France métropolitaine.Deux cent soixante-seize résidents (40,9 %) avaient désigné une personne de confiance. Après ajustement sur les caractéristiques sociodémographiques des résidents, l’existence d’un diagnostic de cancer était associée à une plus forte probabilité d’avoir désigné une personne de confiance (odds ratio [OR] = 1,51 ; intervalle de confiance [IC] 95 % = 1,01–2,27). Les résidents, qui avaient désigné une personne de confiance, avaient une probabilité plus élevée d’avoir des contacts directs avec le médecin coordonnateur de l’établissement et/ou avec leur médecin traitant au cours des derniers jours de vie (OR = 1,67–1,90), de voir leur situation évoquée lors de plusieurs réunions pluridisciplinaires (OR = 2,03 ; IC95 % = 1,47–2,81), de faire l’objet de décisions de limitation ou d’arrêt des traitements (OR = 1,41 ; IC95 % = 1,02–1,96) et d’être impliqués ainsi que leurs proches dans les discussions relatives à la fin de vie (OR = 2,04–2,88).Cette étude met en évidence une corrélation importante entre le fait d’avoir désigné une personne de confiance et la trajectoire de prise en charge au cours du dernier mois avant le décès.This study aims to measure the proportion of nursing home residents who appointed a surrogate decision-maker, to identify the factors associated with the appointment of such surrogates, and to investigate the associations between the appointment of a surrogate decision-maker and the patterns of end-of-life care in the last month of life of nursing home residents.Six hundred and seventy-four nursing home decedents were recruited prospectively between 1 October 2013 and 31 May 2014 via a representative network of 78 nursing home physicians covering 31 different counties in France.Two hundred and seventy-six nursing home residents (40.9%) appointed a surrogate decision-maker. While controlling for other sociodemographic confounders, the existence of a diagnosed malignancy was associated with an increased likelyhood of appointing a surrogate decision-maker (OR = 1.51; IC95% = 1.01–2.27). In turn, nursing home decedents with an appointed surrogate were more likely to have face-to-face contacts with the coordinating physician and/or their general practionner (OR range = 1.67–1.90), to have their situation assessed during multidisciplinary meetings (OR = 2.03; 95%CI = 1.47–2.81), to be affected by decisions to withhold or withdraw treatments (OR = 1.41; 95%CI = 1.02–1.96) and to be involved in discussions regarding end-of-life care (OR range = 2.04–2.88).Our study highlights a significant association between the appointment of a surrogate decision-maker and the patterns of end-of-life care in the last month of life of nursing home residents.
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