Pathophysiologie, épidémiologie, présentation clinique, diagnostic et options thérapeutiques dans la polykystose rénale autosomique dominante

Néphrologie & Thérapeutique(2015)

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摘要
La polykystose rénale autosomique dominante (PKAD) est la première cause génétique d’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) dans le monde. Sa prévalence est estimée selon les études et les populations étudiées à un taux variant entre 1/1000 et 1/4000 naissances. Elle est responsable d’environ 6 à 8 % des cas incidents d’IRCT dans les pays développés. Elle est caractérisée par le développement d’innombrables kystes rénaux, associés à des manifestations extrarénales qui sont détaillées dans cette revue. Les diagnostics clinique, radiologique et génétique de cette maladie sont également discutés dans cet article. La PKAD est la conséquence d’une mutation du gène PKD1 dans 85 % des cas et de PKD2 dans 15 % des cas, gènes codant respectivement pour la polycystine-1 (PC-1) et la polycystine-2 (PC-2). Au niveau du cil primaire des cellules épithéliales rénales, PC-1 et PC-2 interagissent et forment un complexe qui régule de nombreuses voies de signalisation intracellulaire activées par l’inclinaison du cil induite par le flux luminal. Les flux de calcium intracellulaire et la voie de l’AMPc jouent un rôle central dans cette signalisation. C’est l’altération de ces voies de transduction qui conduit à la kystogenèse. La formation et la croissance des kystes sont secondaire à une dysfonction de la polarité cellulaire planaire, une prolifération anormale des cellules épithéliales, une sécrétion active et abondante du liquide kystique, et à une interaction aberrante entre les cellules épithéliales et les membranes basales modifiées. L’expansion progressive des kystes comprime et modifie le tissu normal, causant la perte de la fonctionnalité rénale. Jusqu’à présent, le traitement était symptomatique, cherchant à prévenir et traiter les complications de la maladie. Récemment, de nouveaux traitements plus spécifiques ciblent la croissance des kystes et pourraient ralentir la progression de la maladie. Les thérapeutiques diminuant la production d’AMPc telles que les antagonistes des récepteurs à la vasopressine ou les analogues de la somatostatine ont confirmé un effet bénéfique au cours d’essais cliniques chez l’homme. D’autres traitements ont montré un intérêt expérimental et seront disponibles dans un avenir proche. L’identification de marqueurs précoces révélant les patients à haut risque de progression (marqueurs cliniques, radiologiques et génétiques), ainsi que l’utilisation future de polythérapie synergique ciblant la croissance des kystes, permettront d’améliorer la prise en charge thérapeutique de la PKAD.
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关键词
Antagoniste du récepteur de la vasopressine,Polycystine,Polykystose rénale autosomique dominante,Somatostatine
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