Intérêt des études cliniques en pathologie infectieuse pédiatrique en pratique de ville et aux urgences

Archives de Pédiatrie(2012)

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Abstract
Les parasitoses cutanées sont fréquentes en pathologie humaine. Elles sont cosmopolites mais leur distribution mondiale est irrégulière. Les données épidémiologiques fiables sur la prévalence et/ou l’incidence de ces parasitoses sont rares mais la prévalence est surtout élevée dans les pays subtropicaux et tropicaux. Les parasitoses cutanées sont principalement dues aux arthropodes (acariens et insectes) qui parasitent le tégument ou les phanères. De nombreuses espèces de parasites sont en cause, expliquant la grande diversité de leurs manifestations cutanées. Les plus fréquentes sont dues aux ectoparasites comme la gale ou les pédiculoses (du cuir chevelu, corporelle ou pubienne). Les signes cliniques peuvent être liés à la pénétration du parasite sous la peau, à son développement, aux venins inoculés ou aux manifestations allergiques qu’il entraîne. Le diagnostic peut être aisé en cas de signes cliniques pathognomoniques (i.e. sillons des espaces interdigitaux pour la gale) ou parfois plus difficile. Certaines caractéristiques épidémiologiques (piqûre diurne ou nocturne, saisonnalité) ou sémiologiques (piqûres uniques ou multiples, linéaires ou en bouquet) peuvent être d’une aide précieuse. La place des outils d’imagerie non invasive moderne (dermoscopie ou microscopie confocale in vivo) sera à déterminer à l’avenir mais l’œil et l’expérience du spécialiste (dermatologue, infectiologue, parasitologue, entomologiste) reste pour l’instant indispensable pour orienter ou établir un diagnostic de certitude. Pour la plupart des parasitoses cutanées, les propositions thérapeutiques reposent rarement sur des études de fort niveau de preuve ou d’essais randomisés mais plutôt sur des recommandations d’expert ou sur l’expérience personnelle.Cutaneous parasitic skin diseases are frequent in human pathology. There are few reliable epidemiological data on the prevalence and/or incidence of such diseases. Skin parasites are cosmopolitan but their global distribution is heterogenous; prevalence is especially high in subtropical and tropical countries. They are mainly due to arthropods (insects and mites). Many species of parasites are involved, explaining the diversity of their clinical signs. The most common are caused by ectoparasites such as scabies or pediculosis (head lice, body lice and pubic lice). Clinical signs may be related to the penetration of the parasite under the skin, its development, the inoculation of venom or allergic symptoms. Diagnosis can be easy when clinical signs are pathognomonic (e.g. burrows in the interdigital web spaces in scabies) or sometimes more difficult. Some epidemiological characteristics (diurnal or nocturnal bite, seasonality) and specific clinical presentation (single or multiple bites, linear or grouped lesions) can be a great diagnostic help. Modern non-invasive tools (dermoscopy or confocal microscopy) will play an important role in the future but the eye and experience of the specialist (dermatologist, parasitologist, infectious disease specialist or entomologist) remains for the time the best way to guide or establish a diagnosis. For most skin parasites, therapeutic proposals are rarely based on studies of high level of evidence or randomized trials but more on expert recommendations or personal experience.
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pathologie infectieuse pédiatrique
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