Association de mutations de deux gènes chez des patientes atteintes d’insuffisance ovarienne primaire

Annales D Endocrinologie(2014)

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Abstract
L’insuffisance ovarienne primaire (IOP) est une maladie rare, definie par une amenorrhee de plus de 4 mois avant l’âge de 40 ans. Une origine genetique de cette maladie est parfois retrouvee avec des mutations des autosomes (FSHR, NOBOX…) et/ou du chromosome X, mais dans plus de 80 % des cas l’IOP est idiopathique. De nouveaux genes issus des etudes de modeles murins reproduisant la maladie representent de bons candidats pour mieux comprendre cette pathologie. Les mutations de 19 nouveaux genes ont ete recherchees par puce PGM ION TORRENT au sein d’une cohorte de 109 femmes atteintes d’IOP sporadique primaire ou secondaire. Toutes les variations retrouvees ont ete validees par la technique de Sanger. Nous confirmons la prevalence des mutations de NOBOX ou ESR1. De plus, nous mettons en evidence de nouvelles variations d’une kinase impliquee dans une des voies de signalisation essentielle a la croissance folliculaire. De facon interessante, ces variations sont associees a des mutations perte de fonction de BMP15 ou GDF9, deux acteurs essentiels au dialogue ovocyte-granulosa. Les analyses fonctionnelles de ces variants sont en cours d’analyse afin de confirmer leur participation a la genese de la maladie. Cette etude contribue a une meilleure comprehension de l’origine genetique de l’IOP et met pour la premiere fois en evidence le phenomene d’oligogenisme chez des patientes en IOP.
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gènes chez des patientes
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