Nutrition, vigilance et sommeil : relations biologiques et comportementales

Médecine du Sommeil(2007)

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Abstract
Le volume, la nature des repas et, d’une manière plus générale, la prise alimentaire influencent la durée et la répartition des différentes phases du sommeil. Il existe une relation forte entre apports énergétiques et état de vigilance. Quel que soit le moment de la journée, la prise alimentaire se traduit par une baisse de la vigilance. Le rôle joué par le statut énergétique cellulaire dans ces relations est abordé dans le présent article ; de même sont évoquées les influences de quelques peptides périphériques (bombésine, leptine, insuline, ghréline) et de neuropeptides connus pour leur effet orexigène (orexines, neuropeptide Y). Parallèlement à l’apport énergétique total, certains macronutriments spécifiques ou composés alimentaires influent sur l’état de vigilance. C’est le cas des glucides, mais aussi des lipides, qui altèrent l’état de vigilance, ce qui conduit à conclure que tout apport alimentaire dont la composition s’éloigne de la norme altère l’état de veille. Les rôles joués par certains acides aminés comme le tryptophane ou la tyrosine sont précisés. L’importance de cette question est rappelée du fait que, dans nos sociétés, un parfait niveau de vigilance est requis, aussi bien aux postes de travail que pendant les loisirs, alors que statistiquement, la durée du sommeil diminue. En dehors de situations à haute dépense énergétique, il convient de préconiser la prise de repas de faible apport énergétique, qui ne seront ni enrichis en glucides ni en protéines. L’utilisation potentielle de la caféine afin de maintenir la vigilance dans les situations de privation de sommeil est rappelée.
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Key words
Apport énergétique,glucides,protéines,sommeil et performance,caféine
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