Activité in vitro de la lévofloxacine vis-à-vis de souches de Escherichia coli responsables de pyélonéphrites aiguës communautaires en France en 2005

L'objectif de cette étude était d'évaluer l'activité in vitro de la lévofloxacine comparativement à d'autres antibiotiques vis-à-vis de souches d'Escherichia coli, responsables de pyélonéphrites aiguës communautaires. Au total, 231 souches d'E. coli ont été isolées dont 46,3% d'urines, 10,8% d'hémocultures et 42,9% conjointement d'urines et d'hémocultures par 23 centres hospitaliers français. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) ont été déterminées par un laboratoire central (laboratoire de bactériologie, CHU Henri-Mondor, Créteil) par la technique de référence de dilution en milieu gélosé de Mueller-Hinton selon les recommandations 2005 du Comité de l'antibiogramme de la Société française de microbiologie (CA-SFM). Les pourcentages de souches sensibles ont été calculés selon les concentrations critiques de l'European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) approuvées par le CA-SFM (2005) pour la ciprofloxacine, la lévofloxacine et l'ofloxacine, et selon les concentrations critiques définies par le CA-SFM (2005) pour les autres antibiotiques testés. En ce qui concerne les fluoroquinolones, les pourcentages de sensibilité étaient de 93,1% pour la lévofloxacine, de 90,5% et de 92,7% pour l'ofloxacine et la ciprofloxacine respectivement. Pour les autres antibiotiques testés, un pourcentage de sensibilité élevé a été retrouvé pour la ceftriaxone (99,6%) et l'amikacine (94,8%), alors qu'un pourcentage plus faible a été retrouvé pour l'amoxicilline–acide clavulanique (68,8%) et le cotrimoxazole (65,4%). Avec 93,1% de souches sensibles, la lévofloxacine montrait une bonne activité vis-à-vis des souches d'E. coli isolées de pyélonéphrites aiguës communautaires.