Un anneau préalable augmente morbidité et fistules gastriques après gastrectomie longitudinale cœlioscopique pour obésité

Journal de Chirurgie Viscérale(2011)

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摘要
Patients et méthodes Une étude rétrospective sur 102 patients consécutifs ayant eu une GLC a été réalisée. L’intervention était standardisée. Deux groupes étaient comparés : les patients ayant eu une GLC secondaire après anneau ( n = 31) et les patients ayant eu une GLC de première intention ( n = 71). Les critères de jugement étaient la morbidité globale et les complications per- et postopératoires, incluant les fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes et les autres complications septiques ou hémorragiques. Une analyse multivariée était réalisée pour rechercher des facteurs indépendants de morbidité. Résultats La morbidité globale était significativement plus élevée dans le groupe de patients ayant eu une GLC après anneau que dans le groupe de patients ayant eu une GLC de première intention (32,2 % vs 7 %, p = 0,002). Les fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes étaient aussi significativement plus fréquentes chez les patients ayant un antécédent d’anneau (16,1 % vs 2,8 %, p = 0,043). L’ablation de l’anneau six mois avant la GLC n’empêchait pas une surmorbidité significative par rapport à la GLC de première intention. L’analyse multivariée a montré que, parmi les facteurs analysés (âge, sexe, comorbidités, index de masse corporelle, chirurgien, anneau gastrique préalable), un seul facteur indépendant de désunion de la ligne d’agrafes ressortait : la présence d’un anneau posé avant la GLC avec un odds ratio = 6,6 et un intervalle de confiance à 95 % = (1,2–36,3). Conclusion La présence d’un anneau périgastrique préalable augmente le risque de complications après GLC. Il convient soit d’en prévenir le patient porteur d’anneau qui doit subir une GLC, soit de préférer une GLC de première intention. Summary Goal Laparoscopic sleeve gastrectomy (LSG) is performed in certain circumstances after failure of gastric banding. The goal of this study was to evaluate the impact of first-line gastric banding on the morbidity associated with secondary LSG for obesity. Patients and methods The case records of 102 consecutive patients undergoing LSG were studied retrospectively. The technique of LSG was standardized. Two groups were compared: one with patients having undergone LSG after first-line gastric banding ( n = 31) and the second, with patients having undergone first-line LSG ( n = 71). Endpoints were overall morbidity and intra/postoperative complications including gastric leaks consecutive to staple line disruption as well as other septic or hemorrhagic complications. Multivariable analysis was performed to detect independent risk factors for morbidity. Results Overall morbidity was significantly higher in patients having undergone LSG after first-line gastric banding compared with those undergoing first-line LSG (32.2% vs. 7%, p = 0.002). Gastric leaks secondary to staple line disruption also occurred statistically significantly more often in patients with first-line gastric banding (16.1% vs. 2.8%, p = 0.043). Waiting six months between gastric band removal and performing LSG did not prevent the increased morbidity compared with first-line LSG. Multivariable analysis revealed that among the factors analyzed (age, gender, comorbidity, body mass index, surgeon, first-line gastric banding), the only independent risk factor for staple line disruption was first-line gastric banding with an odds ratio = 6.6 (95% confidence interval = (1.2–36.3). Conclusion Undergoing first-line gastric banding increases the risk of complications after secondary LSG. We recommend that patient's who plan to undergo LSG after a first-line gastric banding should be warned of the increased risks of morbidity or, alternatively, that LSG be performed preferentially as the initial procedure. Mots clés Obésité Anneau gastrique Gastrectomie longitudinale Morbidité Keywords Obesity Gastric banding Sleeve gastrectomy Morbidity Introduction Parmi les différentes techniques de chirurgie bariatrique, la gastrectomie longitudinale cœlioscopique (GLC), technique restrictive diminuant également la sécrétion de ghreline [1,2] , est de plus en plus réalisée en première intention [3] et son efficacité à moyen terme a été démontrée en terme de perte d’excès de poids [4–7] . Dans certains cas la GLC peut être réalisée au décours d’un échec ou d’une complication d’un anneau périgastrique. Il a été rapporté dans cette situation que la majorité des désunions de l’agrafage gastrique survenait chez des patients ayant eu préalablement la pose d’un anneau [6] . Le but de cette étude était d’évaluer l’impact d’un antécédent d’anneau périgastrique préalable sur la morbidité et le taux de fistules gastriques après une GLC secondaire, en comparant les patients ayant un antécédent d’anneau périgastrique à ceux ayant eu une GLC de première intention. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 102 patients consécutifs (70 femmes et 32 hommes) pour lesquels une GLC pour obésité a été réalisée entre juin 2006 et avril 2010, par cinq chirurgiens (70 patients par un chirurgien et les 32 autres par quatre chirurgiens différents), selon une technique standardisée. L’ensemble des données a été recueilli dans les dossiers médicaux et paramédicaux des patients. Deux groupes ont été comparés : les patients pour lesquels la GLC avait été réalisée de première intention ( n = 71), et ceux pour lesquels un anneau périgastrique avait été mis en place préalablement à la GLC ( n = 31). L’ablation de l’anneau avait dans ce dernier cas été réalisée soit dans le même temps que la GLC ( n = 14), soit lors d’une cœlioscopie antérieure ( n = 17) avec un délai médian entre ablation et GLC de 189 jours (100 à 2358 jours), soit environ six mois. Dans ces deux sous-groupes, l’ablation (réalisée dans tous les cas pour échec) s’était déroulée sans problème pour tous les patients et aucune complication sur l’anneau n’avait été notée par le chirurgien. L’âge moyen ± écart type global était de 44,9 ± 10,3 ans : il était de 45,7 ± 10,3 ans pour le groupe GLC de première intention et de 43,1 ± 10,05 ans pour le groupe GLC secondaire. L’index de masse corporelle (IMC) moyen avant GLC était de 46,3 ± 7,6 kg/m 2 . Il était de 48,8 ± 23,6 kg/m 2  pour le groupe GLC de première intention et de 40,6 ± 20,6 kg/m 2  pour le groupe GLC secondaire. Vingt-cinq patients (24,5 %) étaient super-obèses : ils n’avaient pas eu d’anneau préalablement à la GLC. Technique opératoire La technique opératoire de GLC était standardisée pour les cinq chirurgiens du centre. Le patient était placé en décubitus dorsal, les jambes fléchies en abduction, et était mis en proclive. Cinq trocarts étaient utilisés. En cas d’anneau périgastrique en place ( n = 14), le premier temps était l’ablation de celui-ci. La procédure était ensuite poursuivie comme pour une GLC de première intention. L’agrafage était débuté à 6 cm du pylore et était poursuivi jusqu’à l’angle de His le long d’un tube de calibration de 36 French. Il était réalisé à la pince mécanique Echelon ® 60 (Ethicon Endo-Surgery ® , Issy-les-Moulineaux France) avec des chargeurs adaptés à l’épaisseur de la paroi gastrique, « gold », « vert » ou « bleus », mais toujours « gold » dans la zone sous-cardiale en cas d’anneau. La ligne d’agrafes était ensuite vérifiée et, si nécessaire, des hémostases complémentaires étaient réalisées par des points en X au fil non résorbable. Un test d’étanchéité était ensuite réalisé par l’administration de bleu de méthylène par le tube de calibration gastrique. Aucun drainage n’était laissé en place en fin d’intervention. Période postopératoire Tous les patients recevaient une anticoagulation à dose préventive par héparine de bas poids moléculaire. Ils étaient laissés à jeun le jour opératoire. Une alimentation liquide était débutée et les patients étaient mobilisés au fauteuil au premier jour postopératoire. Une opacification gastrique n’était réalisée que dans le cas d’une suspicion de complication postopératoire. Critères de jugement Les critères de jugement étaient la mortalité, la morbidité globale et les complications per- et postopératoires : hémorragies per- ou postopératoires, fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes (mises en évidence par la découverte d’un abcès intra abdominal, d’une péritonite postopératoire ou d’une fuite de produit de contraste sur un examen radiologique), abcès de paroi, éventrations, douleurs abdominales, complications respiratoires (thromboemboliques ou septiques), pyrosis, dysphagie. Les complications tardives, à distance de l’intervention, ont été exclues. Une analyse uni- puis multivariée a été réalisée pour déterminer s’il existait des facteurs indépendants de morbidité globale et/ou de fistule gastrique par désunion de la ligne d’agrafe après la GLC. Les facteurs suivants étaient analysés : l’âge au moment de la GLC, le sexe, les comorbidités (hypertension artérielle, diabète, syndrome d’apnée du sommeil, dyslipidémie, tabagisme actif), le chirurgien, l’IMC au moment de la GLC, la notion d’anneau périgastrique préalable. Le taux de conversion, de réintervention et le traitement des complications ont également été étudiés de manière descriptive. Analyse statistique Les statistiques descriptives ont été réalisées en utilisant les moyennes et les médianes pour les petites populations. Un test de Chi 2  corrigé selon Yates a été utilisé pour étudier les relations entre les différentes variables. Un p ≤ 0,05 était considéré comme indiquant un résultat statistiquement significatif. Résultats La mortalité était nulle. Quinze patients ont présenté une ou plusieurs complications per- et/ou postopératoires (14,7 %), parmi lesquels dix avaient un antécédent d’anneau périgastrique préalable ( n = 31). La morbidité globale était significativement plus élevée dans ce dernier groupe que dans le groupe pour lequel la GLC avait été réalisée de première intention (32,2 % versus 7 %, p = 0,002). L’ensemble des complications est détaillé dans le Tableau 1 . Toutes les désunions de l’agrafage étaient situées dans la zone sous cardiale. Le taux global de fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes était de 6,9 % ( n = 7). Les fistules étaient significativement plus fréquentes dans le groupe ayant un antécédent d’anneau périgastrique préalable ( n = 5) que dans le groupe pour lequel la GLC a été réalisée de première intention ( n = 2) (16,1 % versus 2,8 %, p = 0,043). Parmi les patients ayant eu un anneau, la morbidité globale per- et postopératoire était de 35,3 % ( n = 6) et le taux de fistules gastriques de 17,7 % ( n = 3) lorsque l’anneau avait été retiré avant la GLC ; de 28,6 % ( n = 3) et de 14,3 % ( n = 2) lorsque l’anneau avait été retiré dans le même temps que la GLC. Il n’y avait pas de différence significative en termes de morbidité globale ( p = 0,99) ou de fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes ( p = 0,81) entre ces deux sous-groupes. La morbidité globale était significativement plus élevée dans le groupe pour lequel l’anneau avait été enlevé six mois avant la GLC par rapport au groupe ayant eu une GLC de première intention (35,3 % versus 7 %, p = 0,006). Il existait une différence non significative en terme de taux de fistules gastriques entre le groupe pour lequel l’anneau avait été enlevé avant la GLC par rapport au groupe ayant eu une GLC de première intention (17,6 % versus 2,8 %, p = 0,074). L’analyse multivariée a montré que parmi tous les facteurs analysés, un seul facteur de risque indépendant de désunion de la ligne d’agrafes ressortait : un antécédent d’anneau périgastrique préalable, avec un odds ratio égal à 6,63 (intervalle de confiance à 95 % = [1,21–36,34]). La cœlioscopie avait été convertie en laparotomie médiane sus-ombilicale chez un patient en raison d’un incident technique sur l’agrafage supérieur, difficilement suturable en cœlioscopie pour des raisons d’exposition. Le taux de réintervention était de 6,86 % ( n = 7) : six réinterventions pour fistule par désunion de la ligne d’agrafes objectivée par une tomodensitométrie (TDM) abdominopelvienne et/ou un transit œsogastroduodénal (TOGD) réalisés devant un tableau septique clinique et biologique, et une réintervention pour hémopéritoine compliquant une hémorragie sur la ligne d’agrafes. Les TOGD ne montraient pas de malfaçon technique (sténose médiogastrique) pouvant expliquer les fistules. Concernant le traitement spécifique des fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes, une suture de la désunion avec drainage au contact par laparotomie a été réalisée pour un patient, un drainage simple a été réalisé pour trois patients (voie percutanée [ n = 1], cœlioscopie [ n = 1], laparotomie [ n = 1]), et une mise en place de prothèse couverte traitant la désunion radiologiquement objectivée a été réalisée chez trois patients, dans chaque cas associée au drainage chirurgical de l’abcès péri viscéral (cœlioscopie [ n = 2], laparotomie [ n = 1]). Tous les patients traités pour fistule gastrique étaient laissés à jeun avec une alimentation parentérale exclusive, jusqu’à la disparition du syndrome septique et à l’objectivation de l’absence de fuite de produit de contraste sur un TOGD de contrôle, et une antibiothérapie intraveineuse ciblée était instaurée. La durée moyenne de séjour des sept patients réopérés était de 28,7 ± 16,2 jours versus 5,4 ± 6,9 jours pour le reste des patients. L’ensemble des données concernant les fistules gastriques et leur prise en charge est détaillé dans le Tableau 2 . Discussion Cette étude montre qu’un antécédent d’anneau périgastrique préalable augmente de manière significative le risque de complications et de désunion de l’agrafage gastrique après GLC. Le risque relatif est estimé à près de sept dans cette étude. Ces résultats chiffrés confirment les constatations de Nocca et al. [6] (18,1 % pour les GLC de deuxième intention versus 1,4 % pour les GLC de première intention). Sabbagh et al. [4] retrouvaient aussi une augmentation du taux de réintervention après GLC de seconde intention (11 % versus 2 %) mais sans augmentation du taux de fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes. Par ailleurs, nos résultats globaux en termes de mortalité, de morbidité globale, de taux de fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes, de taux de conversion en laparotomie et de réintervention après GLC étaient semblables à ceux rapportés dans la littérature [4–13] , respectivement de 0 à 1,4 %, de 5 à 24 %, de 0 à 5,1 %, de 0 à 1 % et de 4,9 %. Plusieurs facteurs de risque de complications après GLC étaient déjà connus [4,9]  : le sexe masculin, l’âge > 55 ans, l’IMC > 60 kg/m 2 , augmentant notamment le risque de fistule gastrique par désunion de la ligne d’agrafes, nécessitant souvent une réintervention, avec un allongement de la durée d’hospitalisation. Mais les antécédents d’anneau n’ont pas été évalués dans ces études. On peut émettre l’hypothèse que l’expertise chirurgicale peut être un facteur de risque de morbidité, mais le faible nombre d’interventions pour certains chirurgiens de notre centre n’était pas associé à une surmorbidité (en analyse mulrivariée). De plus aucune fistule n’est apparue à la suite d’une malfaçon technique. Les fistules gastriques après GLC secondaire peuvent être expliquées par des remaniements tissulaires post-chirurgicaux dans la zone de pose de l’anneau périgastrique, rendant la dissection et l’exposition plus difficiles, et obligeant souvent à réaliser un agrafage mécanique sur une paroi gastrique épaissie et peut être plus fragile, réagissant moins au principe de compression tissulaire des agrafeuses mécaniques [14] . On peut émettre l’hypothèse que cette surmorbidité pourrait être en rapport avec l’ablation de l’anneau dans le même temps que la GLC et que son ablation six mois avant la GLC pourrait réduire cette surmorbidité. Nos résultats contredisent cette hypothèse car, même en respectant ce délai, la morbidité dans le groupe ayant eu une GLC secondaire six mois après ablation de l’anneau était significativement plus élevée ( p = 0,006). L’augmentation du taux de fistules gastriques dans ce groupe n’a pas atteint le seul de significativité ( p = 0,074), probablement du fait du faible effectif (erreur de deuxième espèce). Ces résultats méritent donc d’être réévalués dans les deux sous groupes ayant eu un anneau préalable en raison des faibles effectifs. Les études à envisager pourraient comparer trois groupes (GLC de première intention, GLC de seconde intention avec ablation de l’anneau dans le même temps opératoire et GLC avec ablation préalable de l’anneau) avec des effectifs suffisants. Les fistules après GLC secondaires sont un risque dont il faut tenir compte dans la prise en charge chirurgicale des patients obèses. Certains ont proposé de réaliser un renforcement de la ligne d’agrafes par l’interposition de matériel résorbable [15] pour prévenir les fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes, mais ce moyen ne semble pas être efficace [16,17] . Certains considèrent que la pose d’un anneau périgastrique est, du fait de sa relative simplicité, la première étape d’une chirurgie bariatrique, la GLC n’étant réalisée qu’en seconde intention. Cependant un tiers des anneaux devront être enlevés après échec ou après complications [18–20] , aboutissant à l’indication d’une GLC secondaire avec un risque de surmorbidité comme le montre notre étude. Tenant compte de l’efficacité à moyen terme des GLC de première intention [4–7] , et de leur relativement faible morbidité [8,9,20] , il nous semble que la GLC devrait être préférée à l’anneau périgastrique (en l’absence de contre-indication à un geste de résection gastrique) en première intention [3] . Pour le diagnostic et la prise en charge des fistules par désunion de la ligne d’agrafes, nous avons opté pour une opacification œsogastroduodénale non systématique en postopératoire immédiat en raison de sa faible sensibilité [21] . Les désunions de l’agrafage se sont toujours manifestées cliniquement, soit par un tableau septique d’emblée dans les sept premiers jours, soit à distance par un tableau septique et des douleurs abdominales persistantes. Concernant le traitement des fistules gastriques après GLC, la priorité est de juguler le foyer septique et le traitement doit être adapté au cas par cas, en fonction de la tolérance clinique de la fistule et des données iconographiques. La prise en charge peut être fondée sur la reprise chirurgicale (par cœlioscopie ou laparotomie) lorsque le foyer septique n’est pas accessible à un drainage par voie percutanée, scannoguidée ou échoguidée. En cas de fuite constatée initialement sur l’opacification et si la désunion n’a pas été suturée, une prothèse œsogastrique couvrant la désunion peut être mise en place par voie endoscopique [13,22] . L’ablation de la prothèse est tentée à partir de six semaines, après la confirmation endoscopique et/ou radiologique de la cicatrisation gastrique [13,22,23] . La mise en place d’une prothèse œsogastrique dans les fistules gastriques post-GLC a été dans notre expérience un option thérapeutique de faible morbidité, la principale complication étant la migration de la prothèse dans un tiers des cas [24] . L’application de colle biologique dans le trajet fistuleux par voie endoscopique a donné des résultats encourageants dans certaines études [22–24] . Dans tous les cas, une prise en charge nutritionnelle adaptée doit être envisagée [25] , soit par une supplémentation parentérale, soit par une supplémentation entérale à l’aide d’une sonde nasojéjunale ou d’une jéjunostomie. Conclusion La GLC réalisée secondairement à la mise en place d’un anneau périgastrique est suivie d’une morbidité accrue, constituée notamment de fistules gastriques par désunion de la ligne d’agrafes. Les patients devraient être informés de ce risque majoré. Malgré ses limites méthodologiques (recueil rétrospectif des données), cette étude suggère que la GLC pourrait être préférée à l’anneau en première intention afin de ne pas exposer à la surmorbidité liée à la séquence anneau–puis GLC. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] S.N. Karamanakos K. Vagenas F. Kalfarentzos T.K. Alexandrides Weight loss, appetite suppression, and changes in fasting and postprandial ghrelin and peptide-YY levels after Roux-en-Y gastric bypass and sleeve gastrectomy: a prospective, double blind study Ann Surg 247 2008 401 407 [2] F.B. Langer M.A. Reza Hoda A. Bohdjalian F.X. Felberbauer E. Fleischmann J. Zacherl Sleeve gastrectomy and gastric banding: effects on plasma ghrelin levels Obes Surg 15 2005 1024 1029 [3] E.E. Frezza Laparoscopic vertical sleeve gastrectomy for morbid obesity. The future procedure of choice? 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