Le marqueur c4d dans les biopsies de greffon rénal, les resultants de l’Hôtel-Dieu de Québec après deux années d’expérience

Annales de Pathologie(2008)

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Abstract
Le cancer de l’ovaire reste, en France, la quatrième cause de décès par cancer chez la femme. Il s’agit d’une maladie souvent diagnostiquée à un stade évolué avec carcinose péritonéale (CP) et dont l’histoire naturelle est marquée par des récidives essentiellement péritonéales et l’acquisition d’un profil de chimiorésistance. Malgré les nombreuses lignes de chimiothérapie systémique et les chirurgies de cytoréduction (CCR), le pronostic de ces récidives reste sombre. Depuis plus de 20 ans, plusieurs équipes spécialisées ont développé un traitement combiné des CP, associant une chirurgie de cytoréduction complète à une chimiohyperthermie intrapéritonéale (CHIP). Cette thérapeutique a une large place dans le traitement des CP d’origine non gynécologiques. Le rationnel pour une utilisation de la CHIP dans le traitement des CP d’origine ovarienne est important. D’une part, 3 études prospectives randomisées ont démontré la supériorité de l’utilisation de la chimiothérapie intrapéritonéale (sans hyperthermie) par rapport à la chimiothérapie systémique sur des patientes sélectionnées. D’autre part, des études rétrospectives et cas-témoins évaluant la CHIP font état de données de survie encourageantes, en particulier en cas de récidive chimiorésistante. Néanmoins, la morbidité et la mortalité associées doivent appeler à une sélection rigoureuse des patientes éligibles, et à une prise en charge multidisciplinaire dans des centres spécialisés. L’évaluation de la CHIP doit se faire par le moyen d’études randomisées à différents stades évolutifs : 1re ligne, consolidation, récidives qu’elles soient chimiorésistantes ou chimiosensibles. Plusieurs études européennes sont en cours.Ovarian cancer remains the fourth leading cause of cancer death in women in France. It is all too often diagnosed at an advanced stage with peritoneal carcinomatosis (PC), but remains confined to the peritoneal cavity throughout much of its natural history. Because of cellular selection pressure over time, most tumor recurrences eventually develop resistance to systemic platinum. Options for salvage therapy include alternative systemic chemotherapies and further cytoreductive surgery (CRS), but the prognosis remains poor. Over the past two decades, a new therapeutic approach to PC has been developed that combines CRS with hyperthermic intraperitoneal chemotherapy (HIPEC). This treatment strategy has already been shown to be effective in non-gynecologic carcinomatosis in numerous reports. There is a strong rationale for the use of HIPEC for PC of ovarian origin. On the one hand, three prospective randomized trials have demonstrated the superiority of intraperitoneal chemotherapy (without hyperthermia) in selected patients compared to systemic chemotherapy. Moreover, retrospective studies and case-control studies of HIPEC have reported encouraging survival data, especially when used to treat chemoresistant recurrence. However, HIPEC has specific morbidity and mortality; this calls for very careful selection of eligible patients by a multidisciplinary team in specialized centers. HIPEC needs to be evaluated by means of randomized trials for ovarian cancer at different developmental stages: as first line therapy, as consolidation, and for chemoresistant recurrence. Several European Phase III studies are currently ongoing.
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