Neural Networks Of Emotion: Integration Of Appraisals Dimensions Elicited In Emotion

Given the neurotoxic properties of pesticides, suggested by experimental results and clinical observations, many epidemiological studies have investigated neurological effects following acute or chronic exposure to pesticides. This review provides an overview of current knowledge about pesticide effects on the central nervous system: neurodegenerative diseases (Alzheimer's disease, Parkinson's disease, amyotrophic lateral sclerosis), cognitive disorders, and psychiatric disorders (mood disorders, anxiety, depression and suicide).Parkinson's disease, the most widely studied in relation with pesticide exposure, particularly with insecticides and herbicides, was observed to be a risk factor of the disease. Evidence is scarce for Alzheimer's disease and amyotrophic lateral sclerosis, but quite consistent. Cognitive and psychiatric disorders were often observed in relation with organophosphate insecticide exposure. Cognitive disorders were found associated with acute and chronic exposures, and psychiatric disorders mostly with poisonings. These epidemiologic studies were limited by a lack of detailed and reliable exposure assessment. The role of genetic susceptibilities has been recently observed, but must be further investigated.Au vu des propriétés neurotoxiques de certains pesticides, observées expérimentalement ou lors de manifestations cliniques, de nombreuses études épidémiologiques se sont penchées sur les effets neurologiques en lien avec une exposition aiguë ou chronique à de telles substances. Nous proposons ici une revue de la littérature épidémiologique sur les troubles cognitifs, les maladies neurodégénératives (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer et sclérose latérale amyotrophique), et les troubles psychiatriques (troubles de l’humeur, anxiété, dépression et suicide).L’exposition aux pesticides a été beaucoup étudiée en lien avec la maladie de Parkinson, plus particulièrement l’exposition aux insecticides et aux herbicides, qui se sont révélés être des facteurs de risque de la maladie. Pour la maladie d’Alzheimer et la sclérose latérale amyotrophique, les arguments en faveur d’un tel lien sont moins nombreux, mais sont relativement cohérents. Les troubles cognitifs et psychiatriques ont été très souvent observés dans le contexte d’une exposition aux insecticides organophosphorés. Les troubles cognitifs ont été retrouvés associés à des expositions aiguës ou chroniques, et les troubles psychiatriques principalement aux intoxications. La plupart des études épidémiologiques restent en partie insuffisantes du fait d’une mesure de l’exposition limitée ou peu fiable. L’existence de susceptibilités génétiques a récemment été observée, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de recherche pour mieux comprendre la relation entre pesticides et troubles neurologiques.