Mise en évidence de moisissures des ambiances intérieures par la mesure des (1→3)–β–D–glucanes

Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique(2006)

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Abstract
L'intérêt que peut représenter le dosage des glucanes, constituant de la paroi fongique, pour estimer l'exposition aux moisissures des environnements intérieurs est évalué dans cet article. Dans la majorité des études, l'estimation de l'exposition aux moisissures est basée sur la mise en culture des spores. Cette approche qui repose sur la viabilité est limitée car seule une faible proportion des spores fongiques est revivifiable. De plus, les moisissures mortes sont également responsables d'effets sanitaires puisqu'elles sont encore aptes à libérer des molécules actives tel des allergènes et des glucanes. Le dosage LAL appliqué à la détection des glucanes est une méthode extrêmement sensible et des quantités aussi faibles que quelques picogrammes (quelques dizaines de spores fongiques) peuvent être détectées. Le prélèvement de glucanes dans l'air peut durer plusieurs jours, ce qui permet d'apprécier de façon satisfaisante l'exposition aux moisissures. Par contre, les glucanes ne sont pas spécifiques aux moisissures, ils sont également présents dans d'autres cellules végétales (dont le pollen) et quelques bactéries. La mesure des glucanes dans les environnements intérieurs, en tant qu'indicateur de la biomasse fongique, pour évaluer l'exposition aux moisissures constitue une approche intéressante. Cependant cette méthode est encore utilisée dans un nombre trop réduit d'études pour être validée.
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Moisissures,(1→3)–β–D–glucanes,Symptomes respiratoires,Humidité,Ambiances intérieures
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