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L’antibiogramme du pneumocoque

Revue Francophone des Laboratoires(2008)

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Abstract
Streptococcus pneumoniae (S. pneumoniae) peut être considéré comme une bactérie multirésistante responsable d’infections communautaires. En France, en 2005 (http://www.invs.santé.fr), 37,8 % des 1 436 souches testées par le Centre national de référence du pneumocoque (CNRP) étaient non sensibles à la pénicilline (PNSP) [concentration minimale inhibitrice (CMI)>0,064mg/L], dont 3,8 % de souches résistantes (CMI>1mg/L) ; 19,9 % étaient non sensibles à l’amoxicilline (CMI>0,5mg/L), dont 1,1 % de souches résistantes (CMI>2mg/L) et 6,8 % non sensibles au céfotaxime (CMI>0,5mg/L) dont 0,1 % de souches résistantes (CMI>2mg/L). Pour cette famille d’antibiotique, le clinicien attend non seulement une catégorisation clinique, mais parfois également la mesure de la CMI à certaines molécules. En 2005, 51,3 % des 1 434 souches étaient sensibles à la pénicilline, l’érythromycine, la tétracycline, la kanamycine, le cotrimoxazole et le choramphénicol, certains de ces antibiotiques étant testés comme marqueurs de résistance. Quant à l’érythromycine, 41,7 % des souches étaient résistantes. Les PNSP étaient souvent poly-résistants : 88,9 % étaient résistants à l’érythromycine. La multi-résistance, définie chez S. pneumoniae par la résistance à au moins 3 familles d’antibiotiques, concernait 34 % des souches en 2005. La réalisation de l’antibiogramme s’avère donc obligatoire lors de l’isolement de ce germe dans un prélèvement.
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Antibiogramme,Streptococcus pneumoniae
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